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Difficile de les faire manger ?

Elle se trémousse, fait le pitre, se passionne pour le plafond, crie son infortune… mais n’en avale pas une ! Mauvais parents ou piètres cuistots ? Ni l’un, ni l’autre. Découvrez nos 3 ingrédients malins pour un repas serein.

UNE BONNE DOSE D’AUTONOMIE

Faire participer l’enfant le rendra acteur plutôt que détracteur :
. Choisissez en famille le menu de la semaine
. Faites de temps en temps le marché en famille
. Préparez les plats avec lui
. Proposez-lui de mettre le couvert
. Laissez-le se servir lui-même (cela évitera les assiettes trop chargées)

UN SOUPÇON DE LIBERTÉ

Cadrer son déjeuner est une nécessité, certes, mais pour éviter qu’il refuse tout en bloc donnez-lui une marge de manœuvre : « Pourquoi pas le dessert avant les légumes s’ il y tient vraiment ? »

UN NUAGE DE CRÉATIVITÉ 

Faites du repas un moment convivial et pas banal : Créez la surprise dans son assiette !

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Vous dites souvent non ? Mais pourquoi déjà !
Les bonnes manières à table
Mange ton assiette ! 

 

 

 

La plasticité cérébrale : comment se construit l’intelligence chez l’enfant

Comme vous l’explique en vidéo Céline Alvarez, les premières années de la vie d’un enfant sont décisives dans la construction de son intelligence.

Parce que chaque situation vécue par l’enfant crée des connexions entre ses neurones, ses parents ont l’importante responsabilité d’interagir avec lui, de le laisser explorer le monde mais surtout de multiplier les expériences positives qui renforceront les connexions neuronales les plus importantes.

Un film de Céline Alvarez

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Les neurones miroirs
Le cerveau de nos enfants 


Arbre généalogique fait maison

Voici un arbre généalogique à imprimer et à remplir avec grand-mère et/ou grand-père : l’occasion de parcourir ensemble les vieux albums de famille à la recherche de photos de ses aïeux.

À télécharger ici et à imprimer en couleur !

 

Le loto des « zanimo » à fabriquer soi-même

Une imprimante, de la colle, des feuilles cartonnées et hop ! un joli jeux de loto à fabriquer en famille !

1.Téléchargez les 4 planches.

2. Imprimez-les en 2 exemplaires : un exemplaire en guise de supports et un exemplaire pour les vignettes.

3. Collez les 8 planches sur des feuilles cartonnées, puis découpez les vignettes.

Le tour est joué !

 

 

 

 

 

Tableau personnalisé Little Crevette

Coup de cœur pour ce cadre façon tableau noir, à personnaliser avec les prénom, nom, date de naissance, poids et taille de bébé. A afficher presto en guise de mémento.

Tableau bébé personnalisé (30 x 40 cm) de Little Crevette, 45€ ; www.little-crevette.fr.

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Des inspirations déco de la rentrée 

 

 

Bubble vous invite à partager un moment zen avec vos enfants

Et si vous participiez au prochain Bubble event ?

Au programme : Une séance de méditation pour vous et vos enfants, guidée par Laurence Gaspary : présidente de l’Association Enfance + un délicieux goûter à partager avec notre équipe !

Pour participer, il suffit de remplir ce questionnaire : http://tinyurl.com/nvn6kwq

Ps : les places sont limitées,dépêchez-vous !

Attention cette inscription ne constitue pas une invitation.
Les invités recevront un mail de confirmation comprenant toutes les indications nécessaires.
Evènement réservé aux enfants de 6 à 10 ans !

Pour résumer, ta journée a été plutôt : géniale, pas mal, pas terrible, Pourquoi ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

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« L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit mais une source que l’on laisse jaillir »

Retrouvez d’autres citations sur la page Facebook de Bubble !

La pédagogie Montessori

Nous avons tous, ou presque, déjà entendu parler de la méthode Montessori. En revanche, très peu d’entre nous sommes capables d’expliquer concrètement en quoi elle consiste. Voici une synthèse érudite pour les plus curieux…

ORIGINE

La pédagogie Montessori a été développée au début du xxe siècle par Maria Montessori, première femme médecin en Italie. Directrice de différents établissements pour enfants, Maria Montessori a eu tout le loisir de les voir évoluer et se développer. C’est à partir de ces observations qu’elle a pensé, expérimenté, puis théorisé sa pédagogie de manière scientifique

LA THÉORIE DE MARIA MONTESSORI

L’enfant apprend par lui-même, selon un processus naturel, à son rythme. pourvu qu’il soit dans un environnement propice et accompagné par un éducateur qui sache s’adapter aux besoins spécifiques de chaque enfant. Ainsi, selon Maria Montessori, l’enfant entre 0 et 6 ans absorbe naturellement tout ce qui l’entoure. Cet « esprit absorbant » est guidé par des « périodes sensibles » au cours desquelles il se tourne instinctivement vers certains aspects de son environnement. L’enfant traverse ainsi 6 « périodes sensibles » : celle de l’ordre, du mouvement, du langage, du raffinement sensoriel, des petits objets, de la vie sociale.
L’important, selon Maria Montessori, est donc de créer des conditions, dans l’environnement de l’enfant, qui répondent à ces périodes sensibles et de lui proposer des activités adaptées.

LES PRINCIPES

De ce fondement découlent les 7 principes qui sont au cœur de la pédagogie Montessori dans les écoles

1. La liberté
Les enfants bénéficient au sein de la salle de classe d’une grande liberté, mais dans un cadre défini et hautement structuré.
• Liberté de mouvements : l’enfant est libre de se déplacer comme et quand il le souhaite, mais il doit le faire calmement afin de ne pas déranger l’activité des autres enfants.
• Liberté de communiquer : l’enfant apprend à communiquer discrètement, sans déranger d’enfant ou d’adulte et en respectant les codes sociaux (ne pas couper la parole, parler sans crier, etc.)
• Liberté de choisir son activité : l’enfant choisit son activité parmi celles qui lui ont été proposées par l’éducateur (et qui correspondent donc à ses besoins individuels).

2. L’activité structurée autonome
Les activités sont présentées à l’enfant en différentes séquences ordonnées logiquement, qu’il réalise ensuite en autonomie et sur laquelle il obtient un retour d’information immédiat. Ces activités dites « structurées autonomes » permettent de révéler la capacité naturelle de l’enfant à l’autodiscipline : lorsque l’enfant obtient un feedback instantané sur l’action réalisée, il ajuste son geste et progresse spontanément, sans intervention directe de l’adulte. C’est pourquoi chaque matériel Montessori est autocorrectif et dénonce immédiatement l’erreur. Cette approche permet à l’enfant de prendre confiance en lui, parce qu’il se sent capable de faire seul et de s’autoévaluer.

3. Agir de façon indirecte
Maria Montessori préconise d’agir le moins possible directement sur l’enfant, mais plutôt sur tout ce qui l’entoure. Lorsque l’éducateur propose une solution à l’enfant, celle-ci est, la plupart du temps, indirecte et mesurée. Par exemple :
• Pour faire en sorte qu’il parle moins fort : baisser la voix, pour l’inciter à en faire de même au lieu de lui ordonner de le faire.
• Pour favoriser l’attention : plutôt que d’exiger le calme et l’écoute, créer des sources d’intérêt pour l’enfant, car c’est de l’intérêt que découle l’attention et, donc, la concentration.

4. Respecter le rythme de chacun
Le rythme de chaque enfant peut varier en fonction des moments de la journée, de l’activité et des différentes périodes de son développement. C’est pourquoi, dans les écoles Montessori, il n’y a pas de classes, mais des environnements (« ambiances ») organisés pour des enfants qui se situent dans les mêmes stades de développement : 0-3 ans, 3-6 ans, 6-9 ans et 9-12 ans.
Cela permet :
• à chacun d’avancer à son rythme sur trois années, dans un environnement adapté aux besoins de sa tranche d’âge ;
• de favoriser la sociabilité et la coopération entre enfants grâce aux âges mélangés. La tendance naturelle des enfants à la coopération et à l’entraide est ainsi satisfaite : les grands aident spontanément les plus petits, qui, eux, recherchent activement l’aide et le soutien des plus âgés.

5. Apprendre par l’expérience
L’appropriation d’un concept passe automatiquement par une expérience concrète, en lien avec le quotidien de l’enfant.

6. L’activité individuelle
Ce principe découle des deux derniers énoncés : l’activité individuelle est le meilleur moyen de pouvoir apprendre à son rythme et par l’expérience. Toutefois, pour certaines activités, et dans des situations de tutorat spontané, les enfants travaillent à deux ou trois.

7. L’éducation : une aide au développement de l’enfant
Selon Maria Montessori, l’éducation doit être pensée comme une aide au développement de l’enfant. Elle doit satisfaire et accompagner les besoins inhérents à chaque tranche d’âge, en créant des conditions adaptées dans l’environnement de l’enfant, qui susciteront son enthousiasme et entretiendront son désir d’expérimenter. Ces prédispositions pédagogiques optimiseront le développement du potentiel humain de chaque enfant, lui permettant de s’épanouir de façon harmonieuse, individuellement et socialement.

LE RÔLE DE L’ÉDUCATEUR

Il a 3 missions essentielles :
• observer les enfants, pour offrir une réponse pédagogique pertinente au regard des rythmes, intérêts et spécificités individuels ;
• être le garant de l’ambiance : celle-ci doit toujours être ordonnée et calme pour protéger l’activité autonome et la concentration de l’enfant. Pour cela, l’éducateur doit avoir développé un certain « savoir-être » : la patience, la confiance et l’humilité. Il doit accepter d’être guidé par l’enfant pour l’accompagner au mieux dans sa grande conquête de l’indépendance ;
• connaître les particularités des stades de développement des cycles de concentration de l’enfant afin que l’intervention soit pertinente et utile à l’enfant. Par exemple, selon Montessori, les enfants ont des cycles de travail de 3h qui se découpent en trois phases : un petit travail, un temps de repos, puis un grand travail ; il est donc important de bien les connaître pour ne pas les interrompre.

LE MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE MONTESSORI 

• est scientifiquement élaboré ;
• est sensoriel : il permet aux enfants de sentir un concept de façon concrète avant de l’appréhender de façon abstraite ;
• est esthétique : le matériel doit les séduire, leur donner envie de l’utiliser ;
• est adapté à la force et à la taille de l’enfant, ce qui développe sa confiance en lui ;
• isole les qualités : le matériel intègre une seule difficulté par activité (par exemple : si les enfants travaillent sur les formes, toutes les formes seront de la même couleur) ;
• contient son propre contrôle de l’erreur afin que l’enfant puisse se corriger lui-même ;
• est en un seul exemplaire dans la classe, et en libre-service.
La 1ère utilisation est toujours accompagnée par l’éducateur, qui montre aux enfants, lentement, comment faire, avec des gestes très précis.

BIOGRAPHIE DE MARIA MONTESSORI

Maria Montessori naît en 1870 en Italie et devient, en 1897, la première femme diplômée de médecine en Italie. Elle poursuit ensuite des études de biologie, de psychologie et de philosophie entre la France, l’Angleterre et l’Italie. Elle débute sa carrière en travaillant avec des enfants handicapés et s’aperçoit vite qu’ils ont plus besoin d’une aide pédagogique que médicale. Elle développe ainsi tout un matériel qui leur est adapté, en s’inspirant des travaux des docteurs Itard et Séguin. Les enfants font des progrès fulgurants, et pour certains passent avec succès les mêmes examens que des élèves sans handicap. Face à cette réussite, Maria Montessori commence, dès 1901, à réfléchir à une pédagogie pertinente pour tous les enfants. On lui offre l’opportunité, dès 1907, de créer une école dans le quartier défavorisé de San Lorenzo, à Rome : la Casa dei Bambini devient alors un laboratoire d’expérimentation où Maria Montessori construit et éprouve sa méthode. Les progrès des enfants sont si impressionnants que l’établissement devient vite célèbre : dès 1909, les visiteurs affluent du monde entier pour lui rendre visite et demandent à Maria Montessori d’écrire sur sa méthode. En réponse à ces sollicitations, elle crée un cours d’éducateurs, qui devient international dès 1913. Elle meurt en 1952, aux Pays-Bas. Maria Montessori a été largement reconnue dans le monde entier :
– Elle a été décorée de la Légion d’honneur en 1947 par Léon Blum, qui lui dira à cette occasion : « Vous m’avez appris ce qu’est la liberté. »
– Elle a été nominée 3 fois pour le prix Nobel de la paix, entre 1949 et 1951.
– La présentation de sa pédagogie et de ses résultats fut ovationnée à l’Unesco.
– Elle était représentée sur le dernier billet de 1 000 lires italiennes.

AUJOURD’HUI
Dans le monde…
Il existe plus de 22 000 écoles Montessori dans le monde (sans compter les écoles d’inspiration montessorienne qui sont innombrables, notamment en Inde : plus 45 000 pour le seul État de Tamil Nadu !), dont :
– 5 000 écoles aux États-Unis (dont 200 sont publiques),
– 4 000 au Japon,
– 1 000 en Allemagne,
– 800 au Royaume-Uni et en Irlande.
La pédagogie Montessori est très répandue aux Pays-Bas et a fortement inspiré le système éducatif de la Finlande, qui arrive en tête de chaque évaluation PISA* depuis l’an 2000.
*Le Programme For International Student Assessment (PISA), conçu par l’OCDE et qui a lieu tous les 3 ans, évalue les compétences acquises par les élèves de 15 ans et permet, indirectement, de classer les systèmes éducatifs des pays selon leur « efficacité ». Les scores de la France sont en dessous de la moyenne de l’OCDE, et en régression depuis l’an 2000.

… et en France
Il n’existe environ que 60 écoles Montessori, toutes privées, et dans l’immense majorité hors contrat. La scolarité n’étant pas du tout prise en charge par l’État, elle repose entièrement sur les parents, ce qui leur revient très cher : environ 5 500 € par an. Mais ramené à l’échelle des dépenses de l’État, ce tarif est loin d’être astronomique : un élève, dans l’Éducation nationale, en maternelle coûte actuellement à l’État environ 4 970 € par an (source : site du ministère de l’Éducation, chiffre 2007).

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ITV Catherine Dolto : quand l’enfant dit non

Votre enfant est un amour. Ses sourires vous enchantent, sa peau sent le caramel. Alors comment se fait-il que, depuis quelque temps, il dise « non » ? Non à tout, et non tout le temps. Catherine Dolto, médecin et haptothérapeute, nous éclaire.

À PARTIR DE QUEL ÂGE L’ENFANT DIT-IL « NON » ?
Beaucoup plus tôt qu’on ne croit ! Le bébé sait déjà dire non. Dans sa façon de refuser de dormir ou de manger, par exemple. Ensuite, quand la parole arrive, le « non » surgit. Cela peut commencer vers 11, 12 mois pour certains. Et cela continue jusqu’à ce que l’enfant accède au « oui ». Pour cela, il faut qu’il ait expérimenté le pouvoir de dire non assez longtemps.

C’EST À DIRE ?
La découverte de la marche est une révolution pour l’enfant. Toute sa  perception du monde change. Le regard qu’il a sur les choses est transformé. Dans le cadre de cette nouvelle autonomie, il expérimente le « non ».

DONC UN ENFANT QUI DIT « NON », C’EST UN ENFANT QUI GRANDIT ?
Bien sûr. Tout enfant intelligent cherche à comprendre les grandes personnes. Que se passe-t-il quand il dit « non » ? Est-ce qu’elles tombent raides mortes ? Est-ce qu’il y a un tremblement de terre ? C’est passionnant pour lui de voir comment les adultes réagissent. Même quand ils se mettent en colère. Tout expérimenter, cela l’intéresse et l’amuse. Donc il veut recommencer.

FAUT-IL DISTINGUER PLUSIEURS NON ?
Souvent l’enfant dit non en faisant oui. Il ne faut pas oublier que l’enfant n’a pas la même perception du temps que nous. Nous savons comment une journée se déroule. L’enfant n’a pas les mêmes repères. Par exemple, lorsqu’on demande à un enfant de mettre son manteau, il ne comprend pas pourquoi, et dit « non ». Mais quelques minutes plus tard, il l’a mis. Parce que l’enfant veut comprendre à quoi il dit non. Il dit non à un changement brutal d’activité. Si Emma joue avec Ethan et qu’on lui demande de dire au revoir, elle n’est pas prévenue ; elle veut continuer de voir Ethan, donc elle dit « non ». Il faut laisser le temps, prévenir. « Emma, dans cinq minutes, on part. » Il faut comprendre à quoi l’enfant dit non. L’enfant dit « non » pour pouvoir ensuite dire « oui ». Cela signifie qu’il doit faire des choix.

FAUT-IL DONC LAISSER L’ENFANT SE FAIRE SA PROPRE EXPÉRIENCE ?
Oui. Il ne faut pas mettre d’enjeux affectifs dans le « non », entrer dans l’affect, dans les émotions. Un enfant qui refuse de s’habiller le matin et met toute la famille en retard stresse tout le monde. Il ne sert à rien de hurler. Mieux vaut dire à l’enfant que ce n’est pas grave. Il ira à l’école en pyjama ; on met les habits dans un sac en plastique, il s’habillera en classe, on prévient la maîtresse. Or cela, l’enfant ne le veut pas. C’est la même chose pour un enfant qui refuse de manger. Au lieu de le forcer et d’aggraver les choses, mieux vaut enlever son assiette ; il mangera mieux à midi. Il faut savoir contourner le « non ».

COMMENT, EN RESPECTANT L’ENFANT, NE PAS LUI DONNER TROP DE POUVOIR ?
La difficulté dans l’éducation, c’est que les enfants sont des volcans de désirs. Et ils sont beaucoup plus tenaces que les adultes dans leurs désirs. Alors il faut savoir poser des limites et ne pas perdre trop de temps en explications. Celui à qui l’on a déjà expliqué cinq fois qu’on n’irait pas jouer au parc parce qu’il pleut sait très bien pourquoi on lui a dit « non ». On n’a pas à se répéter davantage. « Non, c’est comme ça et tu sais très bien pourquoi. » Les limites doivent être claires et précises. Les négociations ne doivent pas durer. Quand l’enfant se rend compte que ce n’est pas intéressant de dire non, il s’arrête.

Y A-T-IL DES MOTS, DES ATTITUDES QUI CALMENT LE JEU ?
Les parents dramatisent beaucoup. Si l’enfant sent qu’il a du pouvoir, il va en jouer. Il faut donc séparer l’affect des lois du « vivre ensemble ». S’il n’y a pas d’affect, tout se dédramatise naturellement. Si l’on se moque de l’enfant, si on lui dit « tu es méchant », on entre en difficulté avec lui. Il en est malheureux. Le problème est que les parents sont au cœur du sujet et n’arrivent pas à prendre du recul. Il faut oser, et ne pas avoir peur de se tromper. Lorsqu’on a fait une erreur avec un enfant, il est simple de dire : « Je me suis trompée. Tu m’avais énervée, j’ai répondu sans réfléchir. Maintenant j’ai réfléchi, et je pense que voilà la solution. » L’enfant comprend.

ET SI L’ON A DU MAL À PRENDRE DU RECUL ?
Il faut se faire aider. Tout est bon pour ne pas s’éterniser dans une situation. Lire des livres, demander conseil. Aller voir un psychothérapeute ne veut pas dire qu’on ne sait pas éduquer son enfant. Cela peut se résoudre en 2 ou 3 séances. Les gens ne pensent plus qu’ils peuvent juste se faire confiance. Souvent, je demande aux parents : « mais vous, qu’est-ce que vous en pensez ? » et ils me répondent, mais en ajoutant « mais je me trompe sûrement ». On a l’impression que, pour tout problème, les parents sont des petits enfants à qui l’on apprend la vérité. Or, les parents, et les enfants, sont plus intelligents qu’ils ne le croient.

Montessori à la maison

Comment accompagner au mieux notre enfant dans sa découverte du monde ? Réponses avec Emmanuelle Opezzo, auteure de Vivre la pensée Montessori à la maison et créatrice de l’atelier parisien Koko Cabane.

ADAPTER SON ENVIRONNEMENT

Épuré, organisé et esthétique
Un environnement trop chargé sur-stimule l’enfant et freine sa capacité de concentration. Il est donc indiqué de trier jouets et objets et d’organiser son espace de vie pour lui faciliter sa prise de repères : l’aire du sommeil, l’aire d’activité, de change, des repas, de lecture.

Sécurisé et favorable à l’autonomie
Il est important de sécuriser les espaces de vie pour que l’enfant soit libre d’explorer son environnement sans danger. Lorsqu’il commence à se déplacer : cacher les prises, surélever les objets fragiles, de valeur ou dangereux, empêcher l’accès aux escaliers… Lorsque sa marche est assurée : lui expliquer les dangers éventuels (comme le four et les plaques) et mettre à sa disposition des objets du quotidien adaptés à sa force et à sa taille pour sécuriser ses envies d’autonomie. Dès 18 mois, un enfant est en mesure de se servir de l’eau tout seul avec une carafe, si celle-ci n’est pas trop lourde et si le geste lui a été montré préalablement.

Adapté au stade de développement de l’enfant
Au fur et à mesure que l’enfant grandit, des ajustements de l’environnement seront nécessaires. Un enfant encore immobile doit être allongé et libre de ses mouvements afin de s’exercer à se retourner d’abord, à se déplacer ensuite. Il est donc plus judicieux de le laisser évoluer sur un matelas ou un tapis d’éveil plutôt que dans un transat. Un enfant qui « prépare » la marche a besoin de s’exercer à se mettre debout. Une barre lui permettant de se tracter, puis de se déplacer en s’y tenant, lui sera alors très utile. Un enfant qui vient d’apprendre à marcher n’a qu’une seule envie : s’entraîner ! Éviter de lui imposer trop souvent la poussette et lui proposer, au contraire, des occasions de se déplacer en lui demandant d’aller chercher des choses pour nous.

ACCOMPAGNER SON DÉVELOPPEMENT

Lui faire confiance
Avoir foi en son potentiel est la meilleure façon de le sécuriser et de favoriser son autonomie. Il est important de ne pas presser l’acquisition de la marche ou du langage, mais plutôt d’accueillir chaque progrès au jour le jour : sauf problème identifié, tous les enfants finissent par marcher et parler !

L’aider utilement et éviter les entraves à son développement
Sous prétexte d’aider nos enfants (ou parce que nous sommes pressés…), nous avons tendance à faire à leur place : les habiller, leur donner à manger, ranger leurs jouets… Sous prétexte de les éduquer, nous commentons positivement ou négativement toutes leurs actions : « c’est bien », « non, pas comme ça »… Or intervenir oralement interrompt l’enfant dans son activité, et le jugement que l’on émet le dévie de sa tâche initiale.
Pour aider utilement son enfant, il est important : de limiter au maximum nos interventions, de lui montrer ce que nous attendons qu’il fasse, avec des gestes lents et précis, d’observer attentivement (mais sans attente particulière !) notre enfant en lui apportant du soutien par notre regard et notre sourire et de lui apprendre à demander de l’aide lorsqu’il/elle en ressent le besoin.

Éveiller sa curiosité au monde
Profitez de chaque occasion pour s’émerveiller avec lui du monde : prendre le temps, lors d’une promenade, de regarder les fourmis, d’observer nos ombres sur le trottoir, d’écouter le bruit du camion de pompiers. Parlez à son enfant dès sa naissance, en utilisant un vocabulaire riche et précis : même tout-petit, il enregistre les mots que vous lui adressez. Intégrez-le à votre quotidien : placez-le dans un transat haut afin qu’il puisse vous voir vaquer à vos activités (cuisine, vaisselle, etc.) et participer au repas familial, par exemple. Et s’il est plus grand, proposez-lui de participer aux tâches ménagères : les enfants sont particulièrement enthousiastes quand il s’agit d’aider à balayer ou à mettre le linge sale dans la machine à laver !

PORTRAIT

Jeune cadre dynamique, Emmanuelle Opezzo découvre les écrits de Maria Montessori à la naissance de son fils. Séduite, elle quitte son emploi et suit la formation Montessori pour devenir éducatrice. Son but avoué : faire sortir cette pensée des écoles pour la proposer directement aux parents. C’est ainsi qu’elle ouvre à Paris, en 2013, Koko Cabane, un lieu à part où elle propose des ateliers parents/enfants bienveillants. Dans un environnement rigoureusement pensé – le mobilier a été créé sur mesure pour s’adapter au mieux aux besoins de l’enfant –, et avec goût, on y apprend à appliquer les bonnes pratiques à la maison et à utiliser le matériel préconisé. Et surtout à observer son enfant sans le juger pour le laisser nous surprendre !

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ITV Isabelle Filliozat : éduquer autrement

Quand il s’agit de s’occuper de ses enfants, on passe aisément de la patience angélique à la crise de nerfs. Et pourtant, qui ne rêve pas de relations apaisées et joyeuses avec ses enfants ? Isabelle Filliozat, psychologue-psychothérapeute, nous propose de manière très pratique, avec illustrations à l’appui, une autre manière de faire…

Votre approche s’appuie sur des éléments physiologiques liés au développement de leur cerveau. Quelles sont les nouvelles découvertes en la matière ?
Beaucoup de zones du cerveau de l’enfant sont en développement et ne sont pas encore connectées les unes aux autres. Par exemple chez l’enfant, la zone liée à l’impulsion n’est pas encore connectée avec celle qui permet d’inhiber ses actions, comme chez l’adulte. Résultat : même si votre enfant vous dit «oui maman, chez le docteur je toucherai à rien», il ne pourra pas s’empêcher d’attraper les objets avec ses mains… Les adultes pensent que l’enfant le fait exprès alors qu’en réalité c’est impossible pour lui d’inhiber ses actions : dès qu’il a envie d’une chose il en a l’impulsion. Ce qui est embêtant, c’est que cela nous donne, à nous parents, une responsabilité que l’on n’a pas envie d’avoir : celle de les surveiller alors que nous préférerions qu’ils soient déjà des petits adultes…

Vous expliquez que nombre de caprices ne sont en réalité que la conséquence d’émotions que les enfants ne peuvent décoder et encore moins exprimer. Pouvez-vous nous donner des exemples ?
Ce que l’on considère comme des caprices sont, très souvent, des demandes de l’enfant, que nous ne comprenons pas. Quand l’enfant dit : «Non, je ne veux pas aller à l’école» les parents ont tendance à répondre «Ah non, tu ne vas pas faire un caprice !», alors que cette opposition est en réalité un moyen pour l’enfant de dire «j’ai peur de te laisser toute seule, maman» ou «tu n’as pas joué avec moi ce matin et tu me manques» ou « il y a un garçon à l’école qui est méchant avec moi…». Nous oublions que le jeune enfant n’a pas encore notre conscience et qu’il ne sait pas encore bien s’exprimer. Il sent juste que quelque chose fait non en lui, et dit non à ce que nous venons de proposer ! L’interprétation, qui nous fait penser que l’enfant s’oppose à nous, vient du fait qu’en France (c’est loin d’être le cas dans d’autres pays !) 90% de notre compréhension de la psychologie infantile est basée sur les principes de la psychanalyse.

Que voulez-vous dire ?
Pour faire court, l’approche de la psychanalyse, via la théorie des pulsions, est de considérer que l’enfant est animé de pulsions qui seraient à contenir, sous peine de voir se développer en lui un sentiment de toute-puissance. Nous avons tellement intériorisé cette idée que cela nous paraît normal de penser que si l’enfant dit ou fait quelque chose, c’est pour chercher à nous dominer, à commander. La relation qui s’établit entre l’enfant et l’adulte tourne alors très souvent à une guerre de tranchées, à la bataille permanente, pour savoir qui détient le pouvoir. Dans mon approche de l’enfant, je ne me situe pas du tout dans cette théorie, mais dans celle de l’attachement, qui dit qu’un enfant a des besoins, et notamment des besoins d’attachement. Théorie acceptée partout dans le monde, mais pas encore en France, ou si peu…

Qu’entendez-vous par « théorie de l’attachement » ?
Cette théorie part de l’idée que lorsque l’enfant se manifeste, c’est qu’il a un besoin non satisfait. Si vous avez une plante dont les feuilles commencent à jaunir, vous allez chercher à savoir quel est son besoin, s’il lui manque de l’eau, de la lumière… Vous n’allez pas vous dire qu’elle cherche à vous dominer ! Avec les enfants, c’est la même chose. Si votre petit dernier vous dit «Je ne veux pas manger», il faut chercher à comprendre pourquoi il ne veut pas manger. Et souvent, c’est tout simple. Tenez, par exemple : il y a 15 jours, j’ai rencontré une maman complètement démunie parce que son enfant de 2 ans ne voulait plus rien avaler. J’ai découvert en l’interrogeant qu’il prenait encore ses repas sur une petite table, à part, séparé de ses parents. Ce qu’il ne voulait pas, en réalité, ce n’était pas de ne pas manger, mais de ne pas manger TOUT SEUL. Son besoin était d’être ensemble ! Dès qu’elle l’a mis à table avec eux, il s’est mis à très bien manger, comme tout le monde.

Est-ce que cela voudrait dire qu’il n’y a jamais de caprice ?
Oui. À mon sens, il n’y a jamais de caprice. Quand la relation se bloque, c’est que l’adulte n’arrive pas à comprendre ce que veut vraiment l’enfant. Faisons le test : donnez-moi un exemple de caprice…
 
Eh bien, hier, alors que je douchais ma fille de 4 ans avant le dîner, je lui ai mouillé les cheveux par mégarde. Furieuse, elle a pleuré pendant 10 minutes… Je me suis excusée, mais cela n’a rien changé. J’ai fini par la laisser toute seule se calmer dans la salle de bain.
Vous avez cru qu’elle faisait une crise pour ses cheveux. Et c’est là le souci : c’est que l’on croit les enfants mot pour mot. Or c’est à nous de réfléchir, de se demander quel besoin cachent ces prétendus caprices. Toute la journée, les enfants accumulent des tensions sans pouvoir les évacuer. Et très souvent, le soir, lors de moments intimes où ils se sentent en confiance, ils relâchent par les pleurs, à la moindre petite frustration qui leur sert de prétexte, toute cette tension accumulée. Et vous remarquerez que c’est très souvent avec la mère plutôt qu’avec le père. Pourquoi ? Parce que la maman est la figure d’attachement principale. Celle en qui l’enfant a vraiment confiance, celle qui l’aime totalement, celle à qui l’on peut confier ses soucis.

Ce qui explique pourquoi les enfants sont adorables avec les autres, quand ils sont invités chez les copains ou en vacances chez les grands-parents, et plus capricieux, euh, pardon… plus difficiles quand ils sont à la maison…
Exactement ! Et j’ai plein d’autres exemples… Très souvent, Noël se finit en pleurs. Pourquoi ? Les enfants ouvrent des tonnes de cadeaux, il y a du monde, du bruit, trop de sensations, même chouettes, qu’ils emmagasinent et qui, un moment, les submerge. Pareil après une journée géniale à Disneyland. Et les parents, désemparés et vexés, prennent cela contre eux, sans s’imaginer que le cerveau de l’enfant est en ébullition et qu’il a juste besoin de décharger ce trop-plein d’émotions.

Comment faut-il se comporter, alors ?
Par un câlin. Et lui dire «Oh ! je sais, c’est dur quand même parfois» et le laisser sangloter. Et c’est tout. Vous verrez, les larmes vont vite sécher. En revanche, cela dure très longtemps quand on n’entend pas le besoin et que l’on se fâche en envoyant l’enfant dans sa chambre, par exemple…

Où se situe l’éducation ? N’y a-t-il pas, quand même, des règles à leur inculquer ?
Donner un ordre à un enfant ne l’éduque pas. La preuve : il faut sans arrêt répéter les mêmes choses. L’enfant est un être humain, et aucun être humain n’aime les ordres. Ce qui éduque le plus, c’est la modélisation. C’est de montrer soi-même l’exemple. Ou alors de le faire par le jeu. Si l’enfant mange la bouche ouverte, par exemple, on peut l’imiter en accentuant le propos. Entre nous, les enfants savent très bien qu’il faut manger la bouche fermée : s’il ne le font pas à la maison, c’ est aussi une manière de dire : « Maman, regarde moi au moins…» Tant que les enfants n’ont pas leur réservoir d’amour suffisamment plein, ils vont se débrouiller pour nous le faire remplir.

Ne faut-il pas leur donner des limites ? Vous ne croyez pas au risque de l’enfant roi ?
Si, bien sûr, c’est très important de poser des limites, mais ce n’est pas parce qu’ils risquent, sinon, de devenir des enfants rois. Pour moi, c’est une approche psychanalytique à laq
uelle je n’adhère pas du tout. Je suis pour éduquer, mais éduquer ce n’est pas réprimer. Éduquer vient du latin educere, c’est-à-dire « montrer le chemin, conduire vers »… Pour la plupart des parents, poser un interdit c’est donner une limite. Or c’est le contraire qui se passe. Vous pouvez être sûr(e) que l’enfant va faire exactement ce qu’on lui interdit de faire. Et l’adulte interprétera son comportement comme de la provocation, alors que c’est simplement une question de maturité du cerveau. Avant 5-6 ans, l’enfant n’entend pas la négation (le « ne pas ») et il se concentre sur l’action. On ne dira pas «tu ne traverses pas la rue», mais «tu restes sur le trottoir». Donner des limites, c’est donner des consignes simples, claires, précises, sans négation. C’est vrai que cela nous oblige à une vraie gymnastique de l’esprit !

Pour canaliser les énergies (positives ou négatives) souvent débordantes des enfants, vous conseillez de leur donner des objectifs, de les rendre sujets. Par exemple ?
Quand on emmène un enfant au supermarché, par exemple, si l’enfant n’est que passif, on a de grands risques que cela se passe mal. L’enfant reçoit des stimuli dans tous les sens et n’a aucune idée de ce qu’il est censé en faire. Son cerveau a besoin d’une orientation, d’un objectif. Si vous lui donnez une tâche bien précise, comme de trouver le lait (avec vous), son cerveau, qui devient actif en se focalisant sur une tâche bien précise, va pouvoir trier la multitude d’informations, de sensations, de perceptions qu’il reçoit, et son esprit se calmera.

Pensez-vous qu’il soit possible d’échapper aux conflits entre parents et enfants, qui sont, bien souvent, le lot quotidien de bon nombre de familles ?
Non. Échapper aux conflits, ce serait même nocif. Les conflits sont naturels. Quand il n’y a pas de conflits dans une relation, c’est qu’il manque une personne, qu’il y en a une trop dépendante de l’autre. Mais il peut y en avoir nettement moins. Or nous, les parents, « organisons » aussi beaucoup de conflits. On sait aujourd’hui qu’un enfant de 2 ans est un enfant qui veut faire par lui-même. Lui donner un ordre, c’est le meilleur moyen d’aller au conflit. Plutôt que de lui dire «mets tes bottes !», essayez : «regarde le temps qu’il fait dehors : il pleut ou il fait soleil ? Il pleut. Alors, qu’est-ce que tu mets ?». Sans tomber dans l’excès de lui donner le choix pour tout. Car ce serait alors ingérable pour lui ! Il lui faut des choix qui soient proportionnels à son cerveau, à ses capacités.

Avec votre approche, n’y a-t-il pas le risque de culpabiliser les parents en assimilant les caprices à un manque d’affection, ou d’attention, de leur part ?
Franchement, la réalité d’aujourd’hui, c’est que les parents se sentent terriblement coupables et, en plus, impuissants et démunis. Si mon livre dépasse les 46 000 exemplaires, c’est parce qu’il répond à un vrai besoin et que ce que je propose fonctionne. Mon livre ne dit pas «voici ce qu’il ne faut pas faire» – ce que les parents entendent trop souvent –, mais plutôt « voici des idées pratiques, dans des situations bien concrètes, pour fonctionner autrement ».

Dans votre livre, vous relevez que « la confiance en soi, la sécurité intérieure, l’harmonie relationnelle ne sont pas si fréquentes dans la population adulte ». Les modèles d’éducation traditionnels en sont-ils, en partie, la cause ?
Je vais vous donner un exemple. Il n’y a pas si longtemps, une bonne amie m’appelle pour me demander conseil face au comportement de son fils de 8 ans. Tous les soirs, la moindre frustration était source de conflit, de rébellion. La vie à la maison était devenue un enfer. Le diagnostic (classique) alors posé était qu’elle ne lui donnait pas assez de limites, qu’elle était trop fusionnelle avec lui et qu’il avait développé une « intolérance à la frustration ». Une conclusion des plus culpabilisantes… En lui posant des questions, il en est ressorti que son fils se comportait ainsi uniquement les jours d’école. Je lui ai alors expliqué que s’il se mettait en colère, ce n’était pas parce qu’il se sentait frustré de ne pas obtenir telle ou telle chose – ce n’étaient que des prétextes –, mais qu’il se déchargeait sans doute d’un problème sans savoir comment le communiquer. Or il s’est avéré qu’en classe il finissait son travail avant tout le monde. Résultat : il restait des heures assis, sans rien faire, et il était très sage… Une situation qu’il endurait en serrant les dents, mais qui le faisait exploser une fois à la maison. Aujourd’hui il a sauté une classe, et tout est redevenu normal.

Portrait
Fille d’un psychologue et d’une psychanalyste qui a longtemps travaillé à l’hôpital Necker auprès d’enfants atteints de mucoviscidose, Isabelle Filliozat s’est retrouvée très tôt plongée dans le monde des émotions ! Psychologue-psychothérapeute et formatrice en relations humaines et communication, elle a animé pendant 20 ans de nombreuses formations et reçu des individus en pratique privée. Depuis 6 ans, elle a cessé ces deux activités pour former des professionnels dans son École des Intelligences Relationnelle et Émotionnelle – école qu’elle a fondée en 2006 – et animer des stages sur « La grammaire des émotions », ouverts à tous. Soucieuse de transmettre et de diffuser son approche au grand public, elle n’a de cesse d’écrire, de rédiger des articles et de participer à des conférences.

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Quel est le meilleur moyen d’apprendre quelque chose ?

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Un must : le Parc Zoologique de Paris !

Entre la sublime Grande Serre, véritable voyage sensoriel sous les tropiques et son lamentin, et la Grande Volière dans laquelle on pénètre sur la pointe des pieds, impossible de ne pas être époustouflé ! L’ex-zoo de Vincennes, qui a réouvert ses portes en 2014, est passé d’un lieu vieillot et déliquescent à un parc zoologique de pointe, ultra-designé. Chaque espace met en valeur avec brio des animaux à l’aise dans leur enclos et triés sur le volet. Un des nombreux must : le quotidien des babouins, au pied du Grand Rocher, dont les pitreries fascinent autant les enfants que les parents !

www.parczoologiquedeparis.fr

Le + : 3 visites en famille ont été gagnées lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était : « Quel est l’animal sauvage préféré de vos enfants ? » Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

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La playlist pour ranger sa chambre

Quand il n’y a plus le choix, encore faut-il trouver la bonne idée pour les motiver…Et si on se donnait ni plus ni moins que sept chansons pour ranger cette chambre !
C’est parti !

 

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Ils ne veulent pas ranger leur chambre ?

À 3 ans les frontières n’existent pas entre leur chambre et le salon. À 5 ans, ils changent d’activités plus vite que leur ombre. À 7 ans, ils passent d’un jeu à l’autre sans craindre de mélanger les pièces des Puzzles… Halte au bazar, Balthazar !

1. Mettre toutes les chances de son côté
Simplifiez-leur la tâche : équipez leur chambre de grandes caisses faciles à remplir, de tiroirs pour ranger ses dessins, d’étagères à sa hauteur…
– Ne surévaluez pas leurs capacités : de 0 à 3 ans, montrez-leur l’exemple et laissez-les participer à son rythme ; de 3 à 5 ans, expliquez-leur concrètement ce que ranger veut dire (« toutes les poupées dans leur bac », « les livres dans la bibliothèque », « la couette étalée sur le lit »…) ; de 6 à 11 ans, instaurez un jour de rangement en trouvant une raison logique : la veille du ménage par exemple.

2. Être créatif
Transformez cette « corvée » en prétexte pour s’amuser : mettez de la musique, prenez un chronomètre, transformez le bac de linge sale en panier de basket, imaginez des pouvoirs magiques (Wonder Rangeur !)…

3. Lâcher du lest
Vous avez l’impression que leur chambre est encore en bazar, mais ils ont quand même rangé tous leurs livres ? Félicitez-les : un peu n’est pas rien et c’est déjà un bon début. Et acceptez que tout ne soit pas parfait : si les Lego sont mélangés avec les Playmo, les livres à l’envers et les 2 coussins par terre, est-ce si intolérable ?

4. Éviter la contradiction
Leur demander de ranger leur chambre alors que la vôtre est un vrai bazar est, somme toute, assez contradictoire, non ?…

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Testez les câlins minute

Votre enfant vous colle, joue 5 minutes et revient dans vos jambes, pleure parce que vous êtes occupé à autre chose ou réclame votre attention sans arrêt ? Essayez le câlin minute !
Il suffit parfois de le prendre vos bras et de lui rappeler combien vous l’aimez pour que votre enfant fasse le plein d’amour et arrête de vous tourner autour. Cela ne vous prendra pas plus de 5 minutes, mais il faut accepter d’être là à 100 % : c’est à dire arrêter ce que vous êtes en train de faire, vous asseoir par terre avec lui ou sur une chaise, le prendre dans vos bras, le regarder dans les yeux et lui parler doucement…

 

Ils manquent de confiance en eux ? 1/2

La confiance en soi, nous sommes beaucoup d’adultes à en manquer… Comment l’inculquer à nos enfants ? En leur apprenant, dès le plus jeune âge, à faire par eux-mêmes.

Les laisser manipuler
En manipulant l’enfant prend confiance en ses gestes : acceptez que votre fille de 4 ans arrose les plantes, même si il vous faut éponger derrière, que votre fils de 10 ans plante un clou au mur quitte à repasser une couche de peinture…

Les laisser penser par eux-même
À une question qu’ils vous posent, demandez-leur ce que, eux, en pense. Vous serez souvent étonné de la maturité de leur réponse :
« Maman, je peux regarder la télévision ?
– Qu’en penses-tu, toi ?
– Je termine mes devoirs d’abord et je regarde juste mon dessin animé. »

Leur apprendre à s’autoévaluer
Inciter les enfants à s’autoévaluer les aide à développer un référentiel interne au lieu de les rendre dépendant de l’opinion des autres :
« Maman regarde ma tour de Kapla !
– Pas mal, qu‘en penses-tu toi ?
– Je pourrais encore rajouter quelques Kapla ici et elle serait encore plus belle ! »

Favoriser leur autonomie
Laisser-les prendre des initiatives en acceptant que cela ne soit pas parfait : préparer eux-même leur valise, faire leur lit, ranger les courses…

Valoriser les erreurs
Se tromper est la preuve que l’on essaie et cela fait partie intégrante de l’apprentissage. Une évidence à ne pas oublier et à leur expliquer souvent. Comme disait Churchill : « Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».

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La confiance en soi ? Encouragez-les !

ITV Eline Snel : la Pleine Conscience pour déstresser les enfants

Demander à des enfants de se calmer est une chose. Mais leur expliquer comment faire en est une autre… Aux Pays-Bas, Eline Snel est une grand-mère pas ordinaire : thérapeute, elle a développé une méthode fondée sur la pleine conscience et écrit un livre à destination des parents pour initier les enfants à cette pratique. Et cela fonctionne ! Interview…

Quelle est votre définition de la pleine conscience ?
La pleine conscience, c’est être présent avec bienveillance à ce qui se passe ici et maintenant. C’est percevoir le soleil sur sa peau, sentir des gouttes salées sur ses joues ; c’est éprouver l’irritation dans son corps, mais aussi la joie ou le malaise au moment où ils surgissent. Sans devoir en faire quelque chose, sans tout de suite y réagir ou exprimer ce que l’on en pense.

La capacité à être pleinement dans le présent n’est-elle pas propre aux enfants ? Quelle est l’utilité de leur apprendre une pratique qui leur est naturelle ?
En effet, la plupart des enfants ont cette intelligence intuitive de savoir vivre intensément l’instant présent. Mais un nombre grandissant d’entre eux sont agités, ont des problèmes de concentration, développent parfois une image négative d’eux-mêmes et sont soumis à beaucoup de pression de la part de l’école et de leurs parents… Nous l’avons largement constaté au travers de nos échanges avec les enfants, les professeurs et les parents. Et pas seulement en Europe, mais également en Asie, aux États-Unis, en Amérique du Sud…

Comment vous est venue l’idée d’initier les enfants à la pratique de la pleine conscience ?
J’ai commencé par enseigner la pleine conscience à des adultes. En 2009, lors d’un stage avec les instituteurs d’une école, le directeur m’a demandé d’initier également les élèves. J’ai donc commencé à pratiquer avec les enfants. J’ai alors découvert combien ils aimaient cela et combien cela leur était bénéfique ! J’ai alors rédigé une méthode – « L’attention, ça marche ! » – et commencé à organiser des stages pour former les adultes à l’enseignement de la pleine conscience aux enfants. Un jour, un groupe de parents m’ont demandé de leur donner des outils pour pratiquer eux-mêmes avec leurs enfants, à la maison. J’ai alors consigné une méthode. Un éditeur l’a découverte et a souhaité la publier. Et voilà comment est né mon premier livre-CD, « Calme et attentif comme une grenouille   » (NDLR : publié dans 33 pays) !

Comment s’utilise votre livre-CD ?
Il s’adresse à la fois aux parents et aux enfants. Le livre présente ma méthode et donne des clés aux parents pour mieux gérer les émotions de leurs enfants. Le CD est à faire écouter aux enfants, pour qu’ils puissent, tout seuls ou avec leurs parents, effectuer les exercices de Pleine Conscince. Une voix douce les guide – celle de Sara Giraudeau, dont le père, Bernard Giraudeau, a pratiqué avec passion la méditation à la fin de sa vie. Certains pratiquent tous les jours et d’autres parents mettent le CD quand ils y pensent ! Si l’enfant n’arrive pas à s’endormir, s’il est nerveux avant un examen à passer à l’école, triste, angoissé, ou bien s’il traverse un moment douloureux… De nombreux parents utilisent également le livre-CD pour pratiquer eux-mêmes ! Ils apprécient la simplicité des exercices et leur durée – plus courte que celle des méthodes pour adultes.

Quels sont les bénéfices de votre méthode ?
Les enfants ont moins de symptômes d’hyperactivité, ils développent leur confiance en eux, dorment mieux, sont moins angoissés, arrivent à mieux se concentrer… Les parents se sentent moins stressés et arrivent plus facilement à gérer les comportements parfois difficiles de leurs enfants. Quant aux enseignants, ils voient la capacité d’apprendre de leurs élèves s’améliorer…

Tous les enfants y sont-ils réceptifs ?
La plupart le sont. Dans un groupe de 25 enfants, parfois 3 ne sont pas réceptifs au départ. Ils trouvent cela étrange, ennuyeux, et ne sont pas habitués à se concentrer, à entrer en eux-mêmes. Mais à la 4e leçon, ils sont généralement conquis !

Comment s’y prendre pour motiver un enfant qui trouverait cela sans intérêt ou qui, trop agité, serait incapable de se concentrer et de rester immobile ?
L’important est de ne pas juger, ni de chercher à corriger ou à punir le comportement de l’enfant. Mais de lui demander : « As-tu remarqué toutes tes pensées dans ta tête ? Sens-tu la colère au fond de toi ? Remarques-tu comme tu bouges sans arrêt ? » Ces questions aident l’enfant à se poser. La pleine conscience lui apprend que tous ces phénomènes sont temporaires : ils arrivent, restent un moment, puis repartent. Cette prise de conscience du mécanisme de ses émotions, de ses pensées, de son corps l’aide à mieux se gérer.

Avez-vous autour de vous des personnes que vous avez initiées enfants et qui sont aujourd’hui adultes ?
Non, pas encore ! Mais nous avons en revanche enseigné la pratique de la pleine conscience à des adolescents qui ont maintenant entre 21 et 25 ans. Et la plupart de ceux dont nous avons des nouvelles pratiquent quotidiennement (entre 5 et 10 min), voire plus, avant un examen.

Vous avez créé il y a 5 ans l’Académie pour l’enseignement de la pleine conscience aux Pays-Bas. À qui s’adresse-t-elle ?
L’Académie pour l’enseignement de la pleine conscience (AMT) propose à tous les professionnels qui travaillent avec des enfants de 4 à 18 ans (enseignants, médecins et pédiatres, thérapeutes, coachs sportifs…) une formation professionnelle de 8 semaines à l’enseignement de la pleine conscience. Des sessions sont organisées en français (à Paris et à Bruxelles) et en anglais (aux Pays-Bas, à Hong-Kong et en Suisse).

Comment, concrètement, la pleine conscience est-elle enseignée dans les écoles ?
L’enseignement des élèves dure de 8 semaines (écoles primaires) à 10 semaines. Chaque début de semaine commence par une session de 35 à 50 min ; les autres jours, les exercices ne durent que 10 min.

Aux Pays-Bas (votre pays), il est dit que le ministère de l’Éducation offre à tout enseignant qui le demande une formation dans votre école. Est-ce vrai ?
C’est un quiproquo ! Le ministère de l’Éducation met à disposition, de manière générale, un budget de 500 € par an à l’attention de tous les professeurs, pour se former à ce qu’ils souhaitent, et pas seulement à l’enseignement de la pleine conscience ! Et les écoles disposent également d’une somme relativement importante pour permettre à leurs professeurs d’accéder à des formations de tout genre. Maintenant, il est vrai que de plus en plus de professeurs et d’écoles aux Pays-Bas choisissent notre formation.

Le mot de la fin ?
Deux choses : aux Pays-Bas, se déroule actuellement un grand débat sur ce que devrait être le contenu de l’école à l’horizon 2032. Et la pleine conscience semble devoir faire partie intégrante des apprentissages ! D’autre part, le monde scientifique s’intéresse de plus en plus à l’impact de la pleine conscience sur les enfants. Tout comme pour les adultes il y a quelques années, des études sur le sujet sont en train d’être effectuées, notamment par le Laboratoire Inserm Research Center for Epidemiology and Biostatistics (U897) de l’université de Bordeaux… Deux bonnes nouvelles !

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5 idées pour des enfants plus zen
Comment aider vos enfants à faire face au stress ?


Listen up !

Vos enfants ont quelques rudiments d’anglais ? Jouez avec eux pour les encourager et les faire progresser.

1– Mettez un CD (musique, histoire) ou un dessin animé en anglais

2– Demandez aux enfants de tendre l’oreille. Dès que l’un d’eux reconnaît un mot, il lève la main (mettre sur pause), le prononce à haute voix et donne sa traduction en français.

3-Pour corser le jeu, demandez aux plus grands de faire une phrase complète avec le mot entendu.

Merci à Speaky Planet pour ce concours d’oreille !

Ça a donné quoi chez vous ? Racontez-nous en laissant un commentaire !

« Le véritable devoir du maître est d’aider, pas de juger »

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Pot à crayons de super-héros

Quel enfant n’aurait pas envie de se mettre à travailler avec un pot à crayons pareil, et fait avec maman en plus ! Merci à Little Sweets et cie pour ce DIY explosif !

MATÉRIEL
. une boîte de conserve
. de la peinture (bleue et noire)
. des ciseaux + un pinceau
. du carton
. du masking-tape (celui ci vient de chez My Little Day)
. de la colle forte

EXPLICATIONS
1. Videz et nettoyez votre boîte de conserve.
2. Demandez à votre super-héros d’appliquer une première couche de peinture (pour un rendu optimal, j’en ai appliqué 3 couches), laissez sécher une petite heure entre chaque couche.
3. Sur un morceau de carton suffisamment rigide, dessinez de petites ailes. Découpez-les et peignez-les en noir (ici, 2 couches). Laissez bien sécher.
4. Appliquez le masking-tape sur le pourtour supérieur.
5. Collez vos petites ailes en carton avec de la colle forte.

Votre super-pot à crayons est prêt ! Le mien a rapidement rejoint le bureau de mon petit super-héros. Et son petit frère a déjà passé commande du sien !

 

Organiser une chasse au trésor

Un anniversaire, une réunion de famille, un dimanche à la campagne, une journée pluvieuse ? Organisez une chasse au trésor !

Avec déjà plus de 100 000 téléchargements, le site ChasseOTrésor est le must. Les nombreux kits à imprimer, classés de 4 à 12 ans, sont archi bien pensés. Plus d’excuses pour vous lancer !
Boutique en ligne: zalunira.net.

Le + : 10 chasses au trésor ont été gagnées lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Quel trésor allez-vous cacher ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

 

Goûter façon « Petit écolier »

Pour la rentrée, c’est décidé : terminé les gâteaux industriels ! Place au fait maison et en famille… C’est parti avec la recette des biscuits façon « Petit écolier » de Sophie, auteure du blog Les kids de Sophie en cuisine !

Ingrédients (pour une vingtaine de biscuits)

Pâte sablée
250 g de farine
120 g de beurre doux un peu mou
120 g de sucre glace
1 pincée de fleur de sel
1 œuf
Fourrage au chocolat
120 g de chocolat noir
11 cl de crème liquide
1 cuillerée à soupe de sucre cassonade

Réalisation de la pâte sablée
Verser la farine dans un saladier et y former un puits. Au milieu, disposer le beurre coupé en petits morceaux, le sel et le sucre glace. Sabler les ingrédients entre les doigts jusqu’à obtenir une texture granuleuse. Reformer un puits et y verser l’oeuf battu. Pousser les flancs du puits de farine vers l’intérieur pour bien incorporer les ingrédients. Écraser la pâte avec la paume de la main pour la rendre homogène. Former une boule avec la pâte obtenue, la couvrir d’un film et la placer au frigo au moins deux heures.

Cuisson des biscuits
Étaler la pâte sur une épaisseur de 5 mm. Découper les biscuits à l’aide d’un emporte-pièce, les disposer sur une plaque allant au four, recouverte de papier cuisson. Enfourner dans un four préchauffé à 180° C pendant 12 à 15 minutes. Laisser complètement refroidir sur une grille.

Préparation du fourrage
Hacher le chocolat à l’aide d’un couteau. Faire bouillir la crème et la verser sur le chocolat haché. Mélanger et ajouter le beurre jusqu’à obtenir une ganache
homogène. Laisser tiédir, puis verser dans une poche à douille. Placer au frais une dizaine de minutes : la ganache sera suffisamment prise, tout en étant souple pour être étalée sans couler.

Montage des biscuits
Verser un peu de ganache sur la moitié des biscuits, coller l’autre moitié dessus. Servir immédiatement.

 

Planning des activités à coller sur le frigo

Rentrée = la ruée sur les activités extra-scolaires ! Opération réussie ? Fêtez l’évènement !

Les enfants collent sur la porte de leur chambre leur carte de champion à télécharger ici et les parents le planning des activités sur le frigo.

Craies nomades

Un cahier de 8 pages noires que l’on peut effacer à l’infini, 4 craies de couleur Butterstix garanties zéro poussière et voilà vos kids parés à toute éventualité : long trajet en voiture, attente au restaurant, réveil matinal… Malin !

Chalk-A-Doodle Book, Jaq Jaq Bird, 22 € ; www.jaqjaqbird.com. En vente sur www.caravanefaubourg.fr.

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Listons les petits bonheurs de la rentrée

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire

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Un planning pour s’organiser dès la rentrée ! 

Des vitamines pour la journée

Et si on mettait un peu de couleurs dans leur petit-déjeuner ? Voici 3 jus bien frais et ultra vitaminés à leur concocter pour bien commencer la journée !

Il vous faut une centrifugeuse et des fruits et légumes frais (bio de préférence). Vous pouvez également réaliser ces petits mix avec un blender, façon smoothie, en remplaçant par exemple les pommes et les oranges par du jus…

Retrouvez d’ autres recettes gourmandes et esthétiques sur le blog de Minimom  !

La perception chez l’enfant

Découvrez comment deux enfants, placés face à une maquette en relief, sont amenés à modifier leur point de vue et à adopter celui de leur interlocuteur pour décrire ce qui n’est pas dans leur champ de vision.

 

 

 

La bonne humeur est contagieuse !

Qu’avons-nous en commun avec les baleines ? Comme celui de ce mammifère marin, mais aussi comme celui des grands singes, notre cerveau possède des « neurones de l’amour ». Une notion récemment découverte par les neurologues…

Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela signifie, selon l’expression du psychologue Daniel Goleman, que nos cerveaux fonctionnent en Wifi avec ceux de nos congénères. Non seulement grâce aux neurones miroirs qui « miment » les comportements d’autrui comme  si c’était nous qui agissions. Mais également grâce aux cellules nerveuses appelée « neurones en fuseau » qui « attrapent » les émotions des autres, en positif comme en négatif, comme on attraperait un virus.

Nos émotions sont contagieuses et ont un impact… sur la santé !
C’est le développement des techniques d’IRM qui ont permis aux chercheurs de mettre en évidence ces neurones en fuseau : des amoureux se sont prêtés au jeu et ont passés une IRM en s’embrassant et en se disputant. Dans un cas comme dans l’autre, l’émotion de l’un « contaminait » les émotions de l’autre.

Le plus incroyable est que cet échange émotionnel a aussi un impact sur la santé ! Dans le cas du baiser, on constate des effets positifs profonds à savoir une baisse de cortisol (indicateur du stress) et une montée en flèche des anticorps. Dans le cas de la dispute, on mesure les mêmes effets négatifs sur les amoureux : fonctions cardio-vasculaires en souffrance et taux immunitaires  en baisse.

Être joyeux, gaie, sourire à la maison a donc un impact sur toute votre tribu… Et si on commençait à propager consciemment la bonne humeur ?

Si vous voulez en savoir plus, Bubble vous recommande la lecture du livre de Patrice Van Eersel « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » chez Albin Michel.

 

Le Memory des chaussettes

Pour ne plus faire face seule aux chaussettes dépareillées…

1. Faites une ÉNORME machine de chaussettes

2. Une fois sèches, étalez-les sur le sol et rassemblez votre tribu, géniteur compris…

3. Lancez le chrono et testez leur rapidité : qui va réussir à rassembler le plus de paires en moins de 30 secondes ?

Moins de 5 paires : pas de dessert au dîner !

Ça a donné quoi chez vous ? Racontez-nous en laissant un commentaire ci-dessous !

 

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Haut les masques !

1,2,3 Rouge…

Bonne rentrée à tous !

Une école maternelle sans murs

Takaharu Tezuka est architecte. Fuji Kindergarten, l’école maternelle qu’il a conçue à Tokyo est des plus surprenantes  ! En forme de cercle, entièrement ouverte sur l’extérieur, sans murs entre les salles de classes sur le  toit  des arbres à escalader !

L’objectif de Takaharu Tezuka ? Créer un environnement qui réponde aux besoins particuliers des enfants. A contre-courant des écoles qui les surprotègent et où tout est sous contrôle, cette école en extérieur, bruyante, est faite pour apprendre aux enfants à vivre dans le monde qui les entoure !

 

 

C’est quoi le courage ? Tu es courageux(se) toi à la veille de la rentrée ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

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Un chouette livre : Premier jour d’école
Les Bonnes Manières à l’école 

 

Astuces pour se faire obéir ? 1/3

Il est beaucoup plus facile de respecter des consignes que l’on a soi-même décidées… Pour les motiver à coopérer, écrivez ensemble vos règles de cohabitation !

1. Invitez toute votre tribu à s’asseoir et assurez-vous que chacun est entièrement disponible pour l’heure à venir (smartphones bannis…)

2. À tour de rôle, expliquez chacun les règles de cohabitation qui vous semblent importantes (attention à ne pas s’interrompre). Écrivez-les au fur et à mesure.

3. Faites un tour de relecture pour discuter des règles qui pourraient éventuellement poser problème et trouvez un compromis qui satisfasse tout le monde.

4. Téléchargez l’affiche Bubble « Les règles de notre tribu » et écrivez dessus les règles sur lesquelles tout le monde est d’accord.

5. Apposez tous votre signature en bas de la fiche.

6. Affichez-la dans un lieu fréquenté et que vous aurez choisi ensemble (le frigo, les toilettes…).

Pénalités ?
Vous pouvez réfléchir ensemble aux conséquences à appliquer en cas de non respect des règles. Si par la suite certaines sont fréquemment enfreintes, vous avez visiblement un problème à résoudre : convoquez alors les protagonistes pour trouver ensemble une solution avec la méthode de résolution de conflits.

Complétez ces règles par nos petites affiches Bonnes Manières à disséminer dans la maison !

Découvrez nos 2 autres articles sur l’obéissance :
Se faire obéir 2/3
Se faire obéir 3/3

 

 

Étiquettes à imprimer pour la rentrée

Cette année les plus beaux cahiers seront estampillés Bubble ! Imprimez sur du papier autocollant ces étiquettes origami (déclinées en 3 couleurs), découpez les contours et collez-les sur leurs cahiers d’écoliers…

« Premier matin »

3 ans déjà et l’âge d’aller à l’école. Un moment fort, à la fois magique et inquiétant… Pour préparer ce Jour J, filez vous procurer cet album et lisez-leur à haute dose jusqu’à la veille de la rentrée. Fleur Oury, auteur et illustrateur, y décrit avec une grande tendresse ce qui se passe dans leur tête, et comment les rassurer.

Le + : Les Fourmis Rouges ont offerts à 3 enfants une reproduction personnalisée de la couverture, sur papier de qualité, avec son prénom lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était : « Et vous, comment vous sentez-vous pour ce premier jour d’école ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

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« Les enfants ont besoin de désordonner le monde pour comprendre comment il s’ordonne »

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Savez-vous écouter de façon empathique ?

Face à un enfant aux prises avec ses émotions, nous réagissons souvent trop vite : nous nous énervons devant sa colère, nous cherchons tout de suite à le rassurer lorsqu’il a peur, nous le consolons quand il est triste, nous le rassurons lorsqu’il doute…

Et si, au lieu d’intervenir tout de suite, nous prenions le temps d’accueillir ce qu’il veut nous exprimer. L’intérêt ? Lui apprendre à gérer ses émotions et à trouver en lui les ressources nécessaires pour résoudre les situations. C’est ce que propose « l’écoute empathique ».

MODE D’EMPLOI

1. Se rendre entièrement disponible, physiquement et mentalement
Sans faire autre chose en même temps, le regarder dans les yeux, l’écouter sans l’interrompre, lui montrer par des signes que l’on est attentif, le prendre dans ses bras si besoin…

2. Reformuler ce qu’il vient d’exprimer
Outre le fait que cela permet de vous assurer d’avoir bien compris votre enfant, cela l’aide à acquérir le vocabulaire propre à l’expression des émotions et de mieux maîtriser ses émotions : « Être capable de nommer ce que nous ressentons calme l’amygdale cérébrale, centre de la peur » selon le docteur Catherine Guegen.

3. Ne pas juger pas ce qu’il ressent
Si tous les actes ne sont pas acceptables, toutes les émotions peuvent être ressenties.

BÉNÉFICES

En pratiquant l’écoute empathique, vous aidez votre enfant à développer son intelligence émotionnelle*. Or, de plus en plus de chercheurs s’accordent à dire que cette compétence est une des clés de la réussite professionnelle et du bonheur. Pourquoi s’en priver ?

*Selon Reuven Bar-On (directeur de l’Institut des Intelligences Appliquées du Danemark) l’intelligence émotionnelle se découpe en plusieurs compétences : celle de l’intelligence intrapersonnelle (être conscient de soi), celle de la capacité à gérer son humeur générale (se comprendre et s’exprimer), celle de l’intelligence interpersonnelle (être conscient des autres, les comprendre et entretenir des rapports avec eux), celle de la gestion du stress (faire face à des émotions fortes) et celle de l’adaptabilité (s’adapter au changement et régler des problèmes de nature sociale ou personnelle).

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Si un génie te proposait de réaliser 3 vœux, que demanderais-tu ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

Leur donner envie de faire leurs devoirs

Assis à son bureau, votre petit écolier fait bien plus que réviser ses tables de multiplications. Il expérimente la patience, la minutie, la curiosité… bref, il se construit lui-même. Préparer avec lui un espace de travail clair, structuré et esthétique l’aidera à construire sa pensée et à développer son autonomie.

LES QUESTIONS À POSER

1. Qu’est-ce qui pourrait te donner envie de t’asseoir à ton bureau ? (Permettez à l’enfant de personnaliser son espace de travail. Bien sûr il faudra limiter les sources de distraction et ne pas faire du bureau un terrain de jeu, mais quelques photos, un joli pot à crayons, de la belle papeterie… tout cela donne envie !)

2. As-tu assez de lumière ? d’espace pour poser tes cahiers ? d’étagères pour tes livres ?

3. Quels outils de classement et d’organisation te seraient utiles ? (Trier, ranger, organiser : chaque chose doit avoir sa place ! L’enfant doit la connaître et pouvoir l’atteindre sans difficulté).

4. Comment t’organises-tu à l’école ? Est-ce que cela t’aiderait de faire pareil à la maison ?

5. Famille recomposée ? Comment t’organises-tu chez papa/chez maman ? Peut-on trouver une solution efficace pour tous les lieux où tu devras travailler ?

Un article co-écrit avec Emmanuelle Opezzo, fondatrice de Koko Cabane, premier espace familial Montessori à Paris.

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Cake au rapadura : surprenez votre tribu !

Marlette, c’est l’histoire de deux sœurs gourmandes et adeptes du bio. Margot, la brunette de 30 ans, et Scarlette, la blondinette de 26 ans. Un beau jour elles décident de réaliser des préparations gourmandes (pains et gâteaux) pour faciliter la vie de ceux qui n’ont pas le temps d’aller courir les coopératives pour « cuisiner bio ». Pour Bubble, elles dévoilent leur recette du cake au rapadura sans gluten… Surprenez votre tribu !

INGRÉDIENTS
. 115 g de farine de riz
. 40 g d’arrow-root (fécule très fine et très digeste extraite du rhizome de la Maranta Arundinaea, plante tropicale d’Amérique du sud)
. 20 g de tapioca
. 50 g de poudre d’amandes
. 200 g de sucre de canne complet (rapadura)
. 1 c. à c. et demie de levure chimique
. 2 pincées de cannelle
. 2 œufs
. 70 g d’huile de tournesol
. 140 g de compote de pommes
. 200 g de chocolat
. 4 bananes bien mûres
. 50 g de beurre

RECETTE
1. Dans un bol, mélangez la farine, arrow-root et tapioca, puis la poudre d’amandes, le sucre complet, la levure chimique et la cannelle.
2. Ajoutez les œufs entiers battus, l’huile et la compote de pommes, puis mélangez.
3. Cassez 100 g de chocolat en petits morceaux, écrasez les bananes, et incorporez le tout à la préparation.
4. Faites fondre les 100 g de chocolat restants avec le beurre, à feu très doux.
5. Dans un moule à cake beurré, versez la moitié de la préparation, puis le chocolat fondu. Versez l’autre moitié de la préparation, puis enfournez pour 30-40 min environ, à 180 °C. Laissez refroidir 30 min avant dégustation !

 

Au frais, cet été !

Trop chaud ? Fuyez le soleil et emmenez votre tribu à l’assaut des vieilles pierres. Fraîcheur et sorties ludiques pour les kids : d’une pierre deux coups !

À l’assaut d’une… citadelle
Un parcours dans un ancien fossé, d’ingénieux mini-sons et lumières, un audio-guide spécial enfant…  La Citadelle de Belfort ? Un terrain de jeux géant !
Au frais aussi, en Franche-Comté : la Saline royale d’Arc et Senans et le Fort des Rousses.

À l’assaut d’un… village troglodyte
Une maison creusée dans la roche, passe encore, mais un village entier ? A Rochemenier, elles étaient une quarantaine de fermes troglo ! Aujourd’hui, on s’enfonce dans deux d’entre elles… Même pas peur du noir ?
Au frais aussi, dans le Maine-et-Loire : la Collégiale Saint-Martin et le Château de Montsoreau.

À l’assaut d’une… abbaye
Sur une tablette anti choc et ennui : un jeu de piste à la recherche d’étranges créatures, les « boZZons », et un décor à dessiner avant de le vidéoprojeter sur le mur de l’église ! Et à l’Ibar, les tables sont vraiment « augmentées ». À l’Abbaye royale de Fontevraud les enfants se projettent dans le 21e sans vergogne !
Au frais aussi, en Indre-et-Loire : le Parc pierre et lumière et la Forteresse royale de Chinon.

À l’assaut d’un… fort
Destiné à surveiller la frontière franco-espagnole, le Fort Lagarde cache dans ses souterrains une voie de repli militaire qui ravit les enfants. Adeptes, également, du Jeu des soldats qui les emmène dans de drôles d’endroits comme le puits, les casernements ou le cachot… Brrr !
Au frais aussi, dans les Pyrénées Orientales : la Forteresse de Salses.

 

Comprendre les stéréotypes avec le test de la Barbie

Découvrez en vidéo l’importance des stéréotypes qui sont ancrés dès le plus jeune âge.

Le test de la poupée Barbie a été réalisé pour la première fois dans les années 1940 par un couple de psychologues américains. Le professeur Sam Pierstorff réitère ici cette expérience en interrogeant plusieurs enfants face à 3 poupées Barbie de couleurs de peau différentes.

Le résultat de l’expérience est édifiant :

– 1 seul enfant du groupe identifie la poupée noire comme la plus belle.

– la moitié des enfants identifie la poupée noire comme la « méchante » poupée.

Un film produit par Wes Page

Carnet de voyage pour souvenirs d’été

Pour des souvenirs de vacances encore plus uniques, glissez-les dans ce joli carnet à customiser avec vos enfants…

Fournitures :
• un petit carnet,
• du fil mercerisé,
• des ciseaux,
• une pointe (celle d’un compas, par exemple),
• une aiguille,
• les modèles de Laetitia, à télécharger sur son blog vertcerise.com.

Mode d’emploi :
1. Téléchargez les modèles et imprimez-les, ou demandez à votre enfant de dessiner sur une feuille son propre motif.
2. Découpez la feuille et appliquez le dessin à l’emplacement souhaité sur le carnet, puis, à l’aide d’une pointe, percez chaque extrémité du dessin.
3. Enfilez le fil sur l’aiguille. Montrez à votre enfant comment passer à travers un premier trou, de l’envers vers l’endroit (laissez le fil dépasser sur l’envers), et brodez en suivant le modèle.
4. Une fois la broderie finie, nouez le fil sur l’arrière avec l’extrémité que vous aviez laissée au début.
5. Il ne reste plus qu’à remplir les pages !

Merci à Laetitia Lazerge du blog Vert Cerise !

Galets customisés pour l’été

Pour une fois, les galets ramassés par les enfants sur la plage ne resteront pas au fond du sac. Proposez-leur ce DIY pour faire de leur butin des véritables œuvres d’art. Une bonne idée de Laetitia Lazerges, du blog Vert Cerise.

EXPLICATIONS

1. Trouver une plage de galets.

2. Ramasser les plus beaux avec les enfants.

3. Les munir de feutre fins indélébiles et laisser libre cours à leur imagination…

 

 

Savons pour les enfants

Trois savons adaptés aux besoins des 0-12 ans. Des superbes boîtes-emballages à collectionner. Un ruban en guise de poignée. Des matières bios et des huiles essentielles. Une fabrication artisanale. Voici Enfance Paris, une toute jeune marque de soins naturels pour enfant, lancée par Agnès Laffourcade, maman de 2 enfants, forcément. A offrir ou à s’offrir…

Le savon : 10 € en emballage papier ou 15 € en boîte-emballage ; www.enfance-paris.com.

 

Le pays qui te fait le plus rêver ?

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Et si le rêve devenait réalité …
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