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Quel est le lieu que tu préfères sur terre ?

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« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde »

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Tout doux mon loup

Un jeu pour savourer les douceurs de la nature avec votre bébé et lui faire découvrir les sensations liées au touché.

1. Récoltez dans le jardin différentes matières naturelles : plumes, feuilles, herbes, brindilles, cailloux plats …

2. Posez votre bébé sur une couverture moelleuse, à l’ombre d’un arbre.

3. Caressez doucement sa peau avec chaque éléments et observez ses réactions en les nommant : « Ça te chatouille ? », «  Ça te gratte, tu n’apprécies pas !», « C’est frais, ça fait du bien »…

Avec les plus grands, dès 2 ans 1/2 montrez le contenu de votre récolte avant de commencer et demandez-leur de deviner ce que vous avez utilisé pour les toucher.

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Bébé(s) : comment ça se passe au bout du monde ?

Vous l’avez loupé ?! Impardonnable !

Sortit en 2010 , le film Bébé(s) de Thomas Balmès  (sur une idée d’Alain Chabat) retrace la première année de vie  de 4 bébés dans 4 pays très différents : le Japon, la Mongolie, les États-Unis et la Namibie. Émouvant et dépaysant ce film nous plonge au cœurs des émotions parentales.

A voir ou revoir en DVD, Blu-Ray et VOD – Studio Canal

 

Que veux-tu absolument dire à ton (ta) meilleur(e) ami(e) avant les grandes vacances ?

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Top 5 des albums

Un matin, au petit-déjeuner, la question a fini par tomber :  » Maman, comment on fait les bébés ?  » Ne perdez pas vos moyens, gardez un visage naturel et foncez chez le libraire.

Mythique : « Le parcours de Paulo »
Paulo est un petit spermatozoïde. Il vit à l’intérieur de monsieur Dupont avec 300 millions de camarades qui se préparent pour la prochaine Grande Course de Natation. Et s’il n’est pas très fort en calcul, il est très fort en natation… Kaleidoscope, 12,20 €.

Hilarant : « Comment on fait les bébés ! »
Les parents sont des gens bizarres : ils inventent des tas d’histoires totalement farfelues pour expliquer comment on fait les bébés. Heureusement que les deux petits héros de l’histoire, frère et sœur, sont là pour jouer au professeur… Seuil, 13,50 €.

À bulle : « Maman, comment on fait les bébés ? »
C’est en posant 10 fois la question que la petite fille de cette jolie BD obtient ENFIN la bonne réponse : grâce aux cigognes pardi ! L’École des Loisirs, 11 €.

Contemporain : « Le mystère des graines à bébé »
Petit Paul vient de découvrir comment on fait les bébés. Mais pour lui ça ne s’est pas passé comme ça : ses parents ont eu recours à la procréation médicalement assistée… Albin Michel Jeunesse, 11,50 €.

Pour les ados : « Le guide du zizi sexuel »
Cette BD mythique répond à toutes les questions que se posent les 9-13 ans sur la découverte de l’amour et du sexe. Un must pour clore le bec aux ados ! Glénat, 9,99 €.

Arrêtez de speeder !

Êtes-vous de ceux ou de celles qui, pour aller d’un point à un autre, le font toujours à toute vitesse ? Vite de la maison à l’école, vite du bureau à l’école, vite rentrer à la maison… Si la réponse est oui, voici la question : avez-vous toujours une bonne raison de speeder ainsi ? Pas si sûr…

Nos enfants ont ce talent inné de pouvoir poser un regard neuf sur chaque chose et d’être présent au monde à chaque instant. Pourquoi ne pas se mettre parfois à leur rythme pour ralentir et nous émerveiller avec eux ?

Lors de votre prochaine sortie essayez…

… de prendre le temps d’être au rythme de son enfant
Im-pos-sible, me direz-vous ? Il suffit d’anticiper : plutôt que de partir au dernier moment, comptez le double de temps habituel et vous ne serez pas pressé(e) !

… d’être disponible
Carpe diem : une fois en route ne passez pas votre temps sur votre smartphone à envoyer des textos, mettez-le sur silencieux et profitez à 100% de ce petit moment.

… d’observer ses centres d’intérêts, pour regarder avec lui
La fourmi qui monte sur le muret ; les ombres qui grandissent sur le trottoir ; les camions poubelles qui avalent des sacs entiers ;  le jardinier qui arrachent les mauvaises herbes… découvrez ce qui le fascine !

…d’accompagner ses réflexions
Accueillez ses remarques, écoutez ses questions, aidez-le à y répondre…

… de lui montrer le monde
Par exemple, sensibilisez-le aux saisons en lui montrant un bourgeon sur une branche ou la feuille qui vient de tomber de l’arbre. N’hésitez pas à utiliser un vocabulaire riche et précis : dès son plus jeune âge, l’enfant enregistre les mots que vous utilisez.

« Offrez l’immensité du monde aux enfants » Maria Montessori

Les bénéfices
D’une pierre deux coups : en passant du temps avec lui, vous remplissez son réservoir d’amour (et accessoirement le vôtre) et, en lui offrant un environnement riche, vous favorisez son éveil.

Pour aller plus loin : le livre «Vivre la pensée Montessori à la maison » d’Emmanuelle Opezzo, Marabout éd.

 

 

 

La feuille magique pour résoudre les conflits

Pour résoudre les conflits avez-vous déjà essayé de réfléchir ensemble, parents et enfants, à des solutions ? Essayez ! Les enfants sont étonnamment créatifs quand on leur demande leur avis !

Téléchargez notre formulaire et suivez le mode d’emploi…

Découvrez aussi : 
Choisir le bon moment pour se faire entendre
Stop aux disputes !

 

Le Petit Poucet

Jeu de cache-cache revu et corrigé…

1. Ramassez des petits cailloux sur la plage, dans le jardin, au parc ou… chipez des petits radis dans la cuisine !

2. Racontez l’histoire du Petit Poucet à votre enfant

3. Demandez-lui de se cacher le plus loin possible en semant sur son chemin ses cailloux ou ses radis

4. Comptez jusqu’à 30 et partez à sa recherche

5. Inversez les rôles et demandez à Tom Pouce de vous retrouver…

Non ! On ne dévore pas tous les radis !

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L’atelier parent-enfant Peekaboo

Coline est photographe et hier s’occupait d’enfants dans une école Montessori ; Séléna, clown pour le Rire Médecin. Passionnées d’éducation, elles ont créé les ateliers Peekaboo!, s’entourant d’animateurs à la fois artistes et pédagogues.

Elles officient notamment à la Petite école des Trois Ourses où, 1 fois par mois, elles organisent des ateliers adultes-enfants (3 ans+) en imaginant diverses animations récréatives (empreintes, bricolage, jeux de mots…) autour de livres d’artistes pour la jeunesse, édités et diffusés par la librairie Trois Ourses. Une récréation hautement esthétique et créative. Un petit bijou à partager avec ses enfants.

associationpeekaboo.blogspot.fr

Le + : 1 atelier Peekaboo a été gagné lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Quel est le moment que vous préférez partager avec vos kids ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

Sauvez-moi !

Idéal pour animer un anniversaire où il est question de Prisonnier et de Prisonnière, d’Ogre et d’Ogresse, de Chevalier et de Chevalière…

Il vous faut : 3 enfants, 1 chaise, 5 morceaux de tissus (déchirez des bandelettes dans un vieux drap).

1. Demandez à l’un des enfants de s’asseoir sur la chaise, au 2e d’attacher ses jambes et ses bras aux montants (sans trop serrer les nœuds) et au 3e de mettre un bandeau sur ses yeux.

2. Le but du jeu : délivrer le Captif (l’enfant attaché à la chaise). Pour cela, le Chevalier (le 2e enfant) doit défaire les nœuds sans se faire toucher par l’Ogre (l’enfant avec les yeux bandés)

3. Les autres enfants (et les adultes), assis sur le canapé du salon, ont INTERDICTION d’aider le Chevalier en l’informant sur les mouvements de l’Ogre. C’est bien compris ?

Version double fous rires : n’hésitez pas à demander à l’ogre de pousser des rugissements et à prendre vous-même la place d’un des personnages, les enfants adorent ça !

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Si tu étais un animal, tu serais… ? Pourquoi ?

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Kit Déclic et des Trucs

Ludiques, manuels et surtout pédagogiques, les kits Déclic et des Trucs ont pour vocation d’amuser les enfants tout en leur apprenant les maths, le français et les sciences. Dans chaque boîte, un défi à relever, histoire de fixer aux enfants un but pour leur donner l’envie d’aller jusqu’au bout. Très malin.

Abonnement au mois ou à l’année (environ 15 €/mois). www.declicetdestrucs.fr

Le + : 3 kits Déclic et des Trucs ont été gagnés lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Sport, récré, dessin… Quelle est la matière préférée de vos kids à l’école ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

Si tu gagnais 100 000 € au loto et que tu devais les utiliser pour aider les autres, que ferais-tu ?

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ITV Isabelle Filliozat : la séparation pendant les vacances

Si les séparations parents-enfants sont structurantes pour l’enfant quand elles sont bien orchestrées, elles peuvent également être douloureuses si elles sont prises à la légère. Isabelle Filliozat, psychologue clinicienne et psychothérapeute, auteure d’ouvrages sur la famille*, nous éclaire.

À partir de quel âge pouvons-nous confier notre enfant pour quelques jours de vacances ?
Cela dépend du caractère de l’enfant… et de celui de sa mère ! À elle, donc, d’appréhender ses limites et celles de son enfant. Mais si je dois faire une généralité, disons qu’il est préférable, avant un an, de ne pas laisser votre bébé plus d’une journée. La formation de son système émotionnel n’est pas terminée. Quand il ne vous voit plus, il pense que vous n’existez plus ! Cela peut être source d’angoisse pour lui. Entre un et trois ans, essayez de ne pas le laisser plus d’une semaine, car, même s’il vit mieux vos absences, sa notion du temps est différente de la vôtre. L’idéal est de vivre cette première séparation quand il le réclame, vers 3 ou 4 ans. Ce sont alors des vacances constructives pour lui. Mais si vous n’avez d’autre choix que de laisser votre bébé pendant plusieurs jours, ne culpabilisez pas. En préparant intelligemment cette séparation, tout devrait bien se passer.

Quels sont vos conseils, pour préparer au mieux cette première séparation ?
Expliquez-lui la situation au fur et à mesure. Un nourrisson comprend l’atmosphère générale et absorbe l’émotion de sa mère. Dès que vous savez que vous allez le confier l’été prochain, dites-le-lui. Pas de secret entre vous ! Si vous en éprouvez le besoin, parlez-lui-en de temps en temps. La veille du départ, expliquez-lui le déroulement des opérations : « Après le voyage en voiture, on arrive chez grand-mère. Elle va nous montrer ta chambre ; nous pourrons y installer ton doudou et ta veilleuse. Ensuite, nous déjeunerons tous ensemble. Je repartirai avec papa avant ta sieste. » L’enfant a ainsi des repères : ça le rassure de voir que tout se passe comme vous le lui avez expliqué. Sa mère est maître de la situation !

Devons-nous lui laisser quelques objets en particulier ?
Vous pouvez lui proposer un échange. Lui vous confie un nounours que vous poserez sur votre bureau, afin de penser à lui à tout moment. Et vous lui laissez un T-shirt imbibé de votre odeur ainsi qu’une photo de vous qu’il puisse emporter partout. N’oubliez pas ses affaires : doudou, tétine et biberons, veilleuse, ainsi que ses deux livres et ses deux jouets préférés. Qu’il puisse recréer son petit univers dans cette nouvelle maison.

Quels conseils devons-nous donner à la personne qui le garde ?
Qu’elle observe bien l’enfant, son comportement, son moral. Quand celui-ci demande plusieurs fois par jour : « Où est maman ? », elle doit comprendre que l’enfant n’attend pas comme réponse : « Elle est à Paris, pour son travail », mais : « Je comprends que maman te manque un peu. Veux-tu que nous lui fassions un dessin ? » Elle peut également cocher sur le calendrier, avec l’enfant, les jours qui le séparent des retrouvailles.

Que va-t-il se passer au moment des au revoir ?
Si l’enfant pleure, ne l’en empêchez pas. Pleurer, c’est guérir de la souffrance. Dites-lui que vous comprenez sa tristesse, que vous la partagez… et qu’en même temps vous êtes heureuse pour lui, parce que vous savez qu’il va bien s’amuser. Surtout ne partez jamais sans lui dire au revoir, quitte à devoir le réveiller de sa sieste. Il risquerait de perdre la confiance qu’il a en vous et pourrait bien développer de sérieux problèmes de sommeil quelques mois plus tard.

Qu’est-ce que ça leur apporte, à nos enfants, des vacances sans nous ?
Vivre cette nouvelle liberté les fait gagner en autonomie. C’est aussi un espace pour se libérer des étiquettes qu’on leur a collées. Il ne mange pas de légumes avec vous ? Vous allez voir qu’avec grand-mère les haricots du jardin passent tout seuls ! Il a peur des chiens ? Mais pas du tout : il adore celui du voisin ! Il va aussi se sentir important, car il devrait être au centre de l’intérêt de ses grands-parents pendant ces quelques jours. Alors qu’à la maison, toute l’année, les parents n’ont pas forcément l’envie ou l’énergie de jouer des heures avec lui. Enfin, si vous en avez la possibilité, favorisez la rencontre interindividuelle. Cela fait du bien aux fratries d’être séparées quelques jours, et cela permet aux grands-parents de vraiment connaître ce petit enfant-là. Ils recevront son petit frère aux prochaines vacances !

Et pour les colos, camps scouts ou autres camps de vacances, comment les préparer ?
Cela dépend de leur âge et de leur personnalité. J’ai deux conseils généraux. Le premier : faites sa valise ensemble. Il saura une fois sur place ce qui se trouve dedans ! Et, surtout, cela vous permettra d’aborder pas mal de sujets afin qu’il ne soit pas désorienté sur place. S’il souffre d’énurésie ponctuelle, demandez-lui par exemple ce qu’il prévoit en cas de petit accident. Si cette hypothèse l’angoisse, proposez-lui d’en parler au préalable avec son responsable. Au moins, il saura que ce sujet est balisé. Second conseil pour les plus jeunes : expliquez-lui le déroulement du séjour. Demandez-lui comment il réagira dans telle ou telle situation. « Si tu as trop de chagrin parce que je te manque trop ; si un grand t’embête ; si tu as mal au ventre, que vas-tu faire ? » Voyez avec lui les différentes possibilités. De votre côté, profitez bien des vacances de vos enfants pour vous ressourcer, roucouler avec votre homme et vous faire plaisir !

* Auteure d’une dizaine d’ouvrages, dont « Il n’y a pas de parent parfait », « Le Défi des mères… » et « Au cœur des émotions de l’enfant ».

Découvrir aussi :
Trouver la colo idéale
Départ en vacances sans tes parents. Tu te sens comment ?

 

 

Montessori appliqué aux voyages

Nous avons tendance à trouver naturel de faire les choses à la place de nos enfants. Nous le faisons avec amour et bienveillance. Et pourtant, c’est en les laissant faire seuls dans toutes les situations possibles, comme le préconisait Maria Montessori, que nous les aidons à prendre confiance en eux et à devenir autonome…

Étape 1 : le choix du voyage
• Si vous hésitez entre plusieurs destinations ou plusieurs hébergements, pourquoi ne pas leur montrer des photos pour leur demander leur avis ? Attention : ne le faites que si vous êtes réellement prêts à prendre leur avis en compte, sans quoi ils pourraient se sentir dupés…
• Que vous fassiez le choix entre adultes ou en famille, prenez le temps de leur parler de votre destination de vacances quelques semaines avant le départ. Montrez-leur des photos de l’hébergement et des endroits à visiter, cela leur permettra de se construire une image mentale qui rendra les choses plus concrètes.
• Dans le cas de vacances itinérantes, montrez-leur l’itinéraire sur une carte. Dès 4 ou 5 ans, même s’ils ne savent pas lire, ils aiment suivre avec leur doigt les routes qu’ils vont emprunter

Étape 2 : la préparation du voyage
• Sans en parler chaque jour, le fait de tenir les enfants informés des étapes de la préparation leur permet de s’habituer à l’idée du voyage, et de l’apprivoiser : « Aujourd’hui, nous avons acheté les billets de train », « Hier, nous avons fait la réservation de notre maison de vacances »…
• Si vous devez acheter des vêtements ou du matériel, faire ces achats en famille est également un moyen de les impliquer.
• Pour un départ à l’étranger, un emprunt à la bibliothèque de livres illustrés de voyage sur le pays de destination est tout indiqué. Vous pourrez les parcourir en famille, en commentant les photos pour leur donner un avant-goût de leur futur environnement.

Étape 3 : les valises
• Dès 2 ans, on peut demander aux petits de mettre dans un mini-sac à dos leurs jouets préférés. Ils seront responsables de leurs propres sacs pendant le voyage, ce qui va les responsabiliser.
• À partir de 3 ou 4 ans, expliquez à votre enfant que vous allez l’aider à préparer sa valise. Comptez avec lui le nombre de jours de vacances et déterminez ensemble le nombre de vêtements dont il aura besoin (et on travaille le calcul, en passant). Laissez-le ensuite faire ses piles de vêtements en conséquence et aidez-le à les ranger proprement dans sa valise.
• Un enfant de 5 ans est parfaitement capable de préparer son propre bagage. Il ne le rangera peut-être pas aussi bien que vous, mais c’est le cas de la plupart des choses qu’il fait – l’autonomie a un prix !

Étape 4 : le trajet
• Tant qu’ils ne savent pas lire l’heure, expliquez-leur la durée du trajet avec des références qui leur parlent : « un repas, une sieste et un autre repas », par exemple.
• Quand ils savent lire l’heure et pour éviter le sempiternel « Quand est-ce qu’on arrive ? », transformez-les en maître du temps : à eux de vous alerter lorsqu’il sera temps de s’arrêter, de faire un jeu ensemble, de déjeuner… et de vous annoncer l’arrivée imminente !
• Dès qu’ils savent lire, les guides de voyage pour les enfants sont idéaux pour faire passer le temps utilement… Laissez-les faire le guide en vous « briefant » sur les visites et activités à faire !
• Enfin, le trajet est le bon moment pour distribuer les rôles, afin de définir qui fera quoi une fois arrivés à destination.

En manque d’idées pour les prochaines vacances ? Vite ! filez sur Bouger en famille et faites vos valises !

 

 

 

ITV Clara Bellart : Etre et devenir… sans école ?

Septembre. Adieu été, châteaux de sable, randonnées… Bonjour cartables, tableaux noirs et récrés ! Et si… la « rentrée » n’existait pas ? Et si les vacances duraient toute l’année ? Et si nous faisions le choix de ne pas scolariser nos enfants ? C’est la question que soulève Clara Bellar, dans son étonnant documentaire Être et Devenir.

Au moment de la naissance de son fils, Clara Bellar entend parler de ce qu’on appelle en anglais le unschooling, traduit littéralement par « déscolarisation », ou, plus positivement, par « apprentissage autonome ». Le principe ? L’enfant ne va pas à l’école, ne suit aucun programme, mais apprend librement, en fonction de ses besoins et de ses aspirations personnelles. (NDLR : Ne pas confondre avec les enfants qui suivent des cours à distance : le cas de 27 000 enfants en France pour seulement 3 000 qui ne suivent aucun cours par correspondance et sont donc véritablement en unschooling.*)

Pourquoi avoir fait ce documentaire ?
Nous vivions entre Paris, Rio et Los Angeles. Ça peut paraître très jet-set dit comme cela, mais la vérité était beaucoup moins glamour, car on campait chez des amis le plus souvent ! Lorsque je suis tombée enceinte, la question de la scolarisation de notre fils s’est rapidement posée : comment faire en sorte de la combiner avec notre mode de vie ? Comme nous vivions la plus grande partie du temps aux États-Unis, nous avions envisagé de le mettre dans une école alternative, mais les coûts étaient prohibitifs. Nous sommes donc allés voir le Lycée Français.

Je m’en souviendrai toujours : dans la cour de récréation, sous le chaud soleil de Californie, j’ai vu des petits enfants de 4 ans en chemise-cravate qui se déplaçaient comme des automates. Impossible, pour moi. C’est une amie qui m’a alors ouverte à une autre possibilité : elle n’avait jamais scolarisé son fils. Un petit garçon ouvert, franc, généreux, libre et passionné par tout ce qu’il faisait ! Était-ce la norme chez les enfants non scolarisés ou était-ce l’exception ? J’ai voulu creuser et rencontrer d’autres familles qui avaient fait ce choix.

Quelles ont été les réactions à sa sortie ?
Très fortes. Une question revenait souvent : « L’école n’est-elle pas obligatoire ? » C’est ce que je pensais aussi, mais en France, c’est l’instruction qui est obligatoire à partir de 6 ans (depuis la loi Ferry de 1882), et non l’école… Lorsque les enfants sont instruits à la maison, des inspecteurs de l’Éducation nationale contrôlent régulièrement l’acquisition des apprentissages.

Une autre remarque me vient spontanément à l’esprit : n’est-ce pas un choix élitiste ?
C’était l’une de mes idées préconçues. En Angleterre, je commençais toujours mes interviews par cette question, et les familles éclataient de rire. J’aurais d’ailleurs dû faire un montage de tous les fous rires que cela a provoqué… Ils me répondaient systématiquement que ce n’était pas du tout réservé aux nantis, bien au contraire : les familles qui décident de ne pas scolariser leurs enfants consacrent beaucoup moins de temps à leur carrière, et leurs revenus s’en ressentent forcément.

Concrètement, comment les familles que vous avez rencontrées s’organisent-elles ?
Le unschooling, ce n’est pas la réplique de l’école à la maison, où la maman serait la maîtresse. C’est permettre à l’enfant de vivre dans la société et le laisser apprendre librement ce qui le passionne. Ce n’est pas non plus un tête-à-tête avec ses parents à huis clos : l’enfant peut apprendre avec des voisins, des grands-parents, des experts, des amis. Les parents ne sont pas nécessairement présents 24h sur 24.

Cela étant, il est fréquent que l’un des deux conjoints ne travaille pas. Certaines mamans ont quitté des postes qui ne leur plaisaient pas et ont créé une activité professionnelle qui les passionne autour du unschooling (ateliers pour les enfants, maison d’édition…). D’autres organisent leur travail de façon à le rendre compatible avec leur mode de vie. À Paris, j’ai rencontré une famille dont le mari et la femme travaillent à plein temps. Leur fils est gardé avec son meilleur ami par la mère de ce dernier. Ainsi, tout le monde est content : le couple qui voulait déscolariser leur enfant mais continuer de travailler, la 2e maman qui voulait aussi pratiquer le unschooling et qui, pour le faire, reçoit un salaire. Sans compter les deux garçons, qui sont ravis de passer leur temps ensemble ! Chaque famille trouve l’organisation qui lui convient le mieux. Ce qui est certain, c’est que ce choix implique des renoncements : de carrière et d’accumulation d’argent. C’est un autre paradigme…

Quel est le point commun chez les enfants que vous avez rencontrés ?
J’ai été littéralement éblouie par tous les enfants que j’ai croisés pour ce documentaire. Ce sont des êtres solaires, qui rayonnent. Ils sont sereins, joyeux et curieux. Ils abordent le monde et les gens avec intérêt et bienveillance. J’ai été aussi frappée par leur relation avec les adultes : ces enfants n’ont pas d’attitude de soumission face au plus grand, mais un regard franc, d’appel au partage.

* Source : préface du livre Les apprentissages autonomes, de John Holt, éd. L’Instant Présent.

Osez le bout du monde en famille !

Cet été, c’est décidé : à vous l’aventure avec vos kids ! Au bout du monde, en bateau, à vélo, en camping-car… de plus en plus de parents baroudeurs vous donnent leurs conseils (les bonnes adresses, les bons réflexes, les endroits top…). Revue des sites incontournables.

Au bout du monde
www.voyagefamily.com
Voyage Family, un site à se damner sur les voyages. L’idée de Caroline : inspirer les familles, parce que « les enfants voyageurs feront des citoyens ouverts, curieux et tolérants ». Mini-guides en ligne, bonnes adresses ailleurs et en France, récits fantastiques… Attention : possible addiction !

www.voyagesetenfants.com
Six mois en Asie du Sud-Est et des voyages chaque année : pour Nicolas et Sandrine, parents de 2 enfants, voyager est un mode de vie. Ultra pro et pratique, leur site couvre les 5 continents et donne la parole à d’autres familles nomades. Conseils en pagaille, bons plans, guide de survie (genre « allergie alimentaires en voyage »)… près de 600 articles sont à votre disposition pour vous inspirer.

www.avec-mes-enfants.fr
Maman de 3 bambins, Virginie, férue d’ailleurs, n’a trouvé aucune bonne raison de ne pas continuer à bouger une fois ses enfants nés… Son site s’adresse aux parents qui veulent organiser eux-mêmes leur circuit sans passer par un tour-opérateur ni séjourner dans un club de vacances. Au menu, près de 60 destinations testées pour de vrai par sa tribu ou d’autres. Et si la prochaine c’était vous ?

www.voyageenfamille.com
Rien n’effraie Vincent et Véronique. Avec leurs deux enfants, ils ont rallié Pékin depuis l’Afrique du sud, découverts les îles de la Madeleine, parcouru le lac Saint-Jean (Québec) à vélo et voyagé… en canoë ! Sur leur site : tous leurs voyages avec une approche très concrète : Où ? Avec quoi ? À partir de quel âge ? Comment ? etc.

En France avec sa tribu
Centrale de réservation un peu particulière, Familytrip recense les meilleurs hébergements « familyfriendly » en France. Équipements (lit bébé, console de jeux vidéo, etc.), prestations (baby-sitter, animations…), activités aux alentours, tout est passé au crible. La bonne idée : la rubrique « Grands-parents » et « Familles nombreuses ». Si vous êtes en manque d’idées pour le week-end prochain ou cet été, laissez Familytrip vous inspirer !
www.familytrip.fr

Le Airbnb des familles
Le site Kid & Coe est l’équivalent d’Airbnb (site de location d’appartements ou de maisons le plus en vogue du moment) mais pour les familles. Haut de gamme et ultra design, les maisons et appartements « spécial enfant » dénichés par ce site new-yorkais aux 4 coins du monde font rêver. Allez jeter un œil : à défaut d’avoir le budget nécessaire, c’est une mine d’idées déco…
www.kidandcoe.com

Découvrez aussi :
Un chouette jeu pour préparer sa valise
La checklist pour ne rien oublier !
DiY Carnet de souvenirs de voyage 


La playlist pour rendre heureux les enfants grincheux

Ils râlent, boudent, grognent…la musique adoucie les mœurs !
Une playlist by Bubble à écouter ensemble pour rendre heureux les enfants grincheux.

Et pour encore plus de musique, découvrez la Radio bubble

Découvrez aussi nos playlists :
Playlist pour ranger sa chambre
Playlist pour se mettre au vert  

Magic Bubbles !

En rentrant chez vous ce soir, passez acheter 2 petits flacons de bulle de savon…

Version bébé : captez l’attention de votre minus en soufflant des bulles autour de lui. Montrez-lui alors comment les orienter en soufflant dessus, comment les faire disparaître en les écrasant avec la main, comment attraper les plus hautes en s’étirant…

Version enfant : donnez à votre bambin un des 2 flacons et lancez-vous des défis : viser un objet, faire voler les bulles entre ses jambes, les poser sur une assiette et les compter, les attraper avant qu’elles ne touchent le sol…

Enfin, épongez le tube renversé.

Ça a donné quoi chez vous ? Racontez-nous en laissant un commentaire !

 

« Il faudrait essayer d’être heureux ne serait-ce que pour donner l’exemple »

Retrouvez d’autres citations sur la page Facebook de Bubble !

Si tu es triste, qu’est-ce qui te rend à nouveau heureux à tous les coups ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire …

Tracteur en boîte de lait

Il y a un âge, généralement entre 12 mois et 90 ans, où le genre masculin bascule dans la folie des tracteurs. Coopérez avec ce modèle en boîte de lait recyclé…

IL VOUS FAUT

. 2 briques de lait
. 2 piques en bois de 10 cm
. bouchon en liège
. 2 petits bouchons de soda,
. 2 grands bouchons de lait et 2 plus petits de jus de fruit (pouvant s’encastrer dans les bouchons de lait)
. des ciseaux + un couteau à dents + une petite vrille

EXPLICATIONS

1. Faire un trou (du diamètre des piques) avec la vrille au milieu des bouchons de soda et de lait.

2. Avec le couteau, trancher le bouchon en liège en 4 rondelles égales.

3. Couper le bas des briques, à 5 cm pour la caisse du tracteur et à 6,5 cm pour le toit.

4. Enfiler le toit dans la caisse, à angle droit, le code informatique devant pour la calandre.

5. Avec la vrille trouer le bas de la caisse pour les roues de devant. Enfiler la brochette, la piquer dans le bouchon de soda (côté plein, contre la caisse), puis dans l’écrou en liège, qui viendra se placer dans le bouchon. Enfiler de l’autre côté le bouchon de soda, ajuste la longueur de la brochette (sans trop serrer), la tailler en pointe et la piquer dans la rondelle en liège.

6. Même chose pour les roues arrière, mais attention ! il faut trouer les deux parties en carton à la fois de chaque côté. Enfiler les bouchons de lait, piquer les rondelles et, pour finir, placer les bouchons de jus de fruit (les enjoliveurs) dans ceux de lait.

7. Découper les côtés du toit pour faire une fenêtre et un coin de brique pour fermer le moteur.

Il ne reste plus qu’à trouver dans le coffre à jouets un fermier pour le conduire !

D’AUTRES DIY ÉCOLO ?
Vroum vroum : des bidons de lessives transformés en bolides
Wahou : un déguisement d’homme-fusée à partir de bouteilles en plastiques
Malin : une boîte à chaussures pour apprendre à faire ses lacets

 

Et pourquoi je dis non déjà ?

Tout est prêt. Le couvert est mis, le repas est chaud. Votre fille de 5 ans se met à table. Devant son assiette : un bol vert. Grave erreur ! C’est le bol jaune qu’elle voulait…

Premier réflexe : résumer sa demande à un caprice, au risque de déclencher un énième rapport de force. Et si, cette fois-ci, vous essayiez de prendre un peu de recul ?

Sonder ses motivations
Qu’est-ce qui vous pousse à dire non : le besoin de contrôler ? La flemme de retourner dans la cuisine ? La peur de céder à tous ses « caprices » ? Ou une raison plus objective comme l’impossibilité d’accéder à sa demande (le bol désiré a disparu ce qui mériterait plutôt une explication succincte). Se demander pourquoi nous réagissons de telle manière permet parfois de remettre la situation en perspective et de lâcher prise.

Décider de ce qui est important
Et si, une fois le bol changé, votre princesse arrêtait là ses demandes ? Est-ce que cela valait vraiment la peine de s’opposer ? Ne vaut-il pas mieux se réserver pour de vrais combats et lâcher prise sur ce qui est secondaire ?

Essayer de comprendre
Inversez les rôles et mettez-vous à sa place : n’avez-vous pas, vous aussi, vos petites préférences ? Cette nappe en lin chinée cet été ? Ces verres de votre grand-mère ? Ce plat rapporté de voyage ?

Listons les 5 choses qui te rendent si unique

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire …

Pour booster leur confiance en eux, découvrez aussi :
Laissez -les agir seuls 
Donnez leur une image positive d’eux mêmes 

Elle ne veut jamais quitter le square ?

« 1, 2, 3, nous irons au square. 4, 5, 6, c’est l’heure de rentrer. 7, 8, 9, ma fille va hurler. 10, 11, 12, céder ou crier ? »… Et si nous nous entraînions pour changer la chanson ?

Partager la partition
Il suffit parfois de prévenir l’enfant quelque temps avant pour qu’il puisse se faire à l’idée. Ces informations lui permettront d’être lui-même acteur au moment du départ :
« Quand le toboggan est à l’ombre, on rentre »
« Encore deux glissades et on rentre »
« Quand ton petit copain s’en va, on rentre aussi (au préalable consulter la maman…) »

Soigner les paroles
Pour susciter la coopération, aidez-le à surmonter sa frustration. Comment ? D’abord, en accueillant ses émotions, puis en lui expliquant pourquoi il faut rentrer.
« Tu as encore très envie de jouer. Il faut vite rentrer si tu veux avoir le temps de jouer dans ton bain avant le dîner. »
« Je vois que tu aimerais rester dehors. Le soleil commence à se coucher, il va bientôt faire nuit tu ne verras plus rien.»

Montrer le mouvement.
Proposez à l’enfant une nouvelle activité. En captant son attention, vous l’aiderez à passer à autre chose :
« C’est toi qui ouvre la voiture avec le bip des clés »
« Viens on va ramasser des fleurs pour ta sœur en rentrant »
«  Le premier qui arrive à la boulangerie a gagné. »

 

 

 

Pourquoi il faut laisser les larmes couler

Elle s’est disputée avec sa meilleure amie et voilà les pleurs qui arrivent et ses joues qui s’inondent. Croyant bien faire, vous débordez d’imagination pour lui faire oublier l’incident et sécher ses larmes. Et si, au contraire, il fallait la laisser pleurer ?

Pleurer aurait en effet une fonction libératoire. Ne vous êtes-vous jamais sentie mieux après avoir pleuré ? Certaines émotions comme la peur, la tristesse, la douleur entraînant la libération d’hormones du stress, l’hypothalamus (siège des émotions) déclencherait alors larmes et sanglots afin d’évacuer ces molécules.

La prochaine fois que votre enfant pleure essayez plutôt :
. de le prendre dans vos bras
. de ne pas minimiser la situation par des « Ce n’est pas grave », « Tout va bien », « Ce n’est rien »… mais plutôt de mettre des mots « constats » sur ses émotions : « Tu as eu peur du chien », « Tu es en colère parce que ta sœur a pris ton jouet », « Tu es triste parce que tu as perdu ton doudou », « Tu as mal parce que tu es tombée »…
. de patienter le temps que les larmes s’apaisent d’elles-mêmes.

Les enfants ont souvent simplement besoin que leurs émotions soient prises en compte sans forcément qu’on les rassure par des mots-promesses ( « Pour te consoler on va aller acheter une glace ») ou que l’on trouve une solution.

Faites attention à eux !

Elle fait le pitre pour qu’on la remarque. Elle parle fort pour que tout le monde l’entende. Bref, elle se débrouille toujours pour être le centre du monde… Besoin d’une idée pour la rassurer  ?

Il arrive qu’un enfant, qui a observé que lorsqu’il est sage on ne prête pas attention à lui, devienne turbulent pour attirer l’attention. Dans sa tête l’équation (inconsciente) « Quand je suis sage = personne ne me remarque = on ne m’aime plus » peut alors l’inciter à se faire remarquer pour que les regards se tournent vers lui.

Une solution : pensez à faire attention à elle, même quand elle est calme !
. Passez une tête dans sa chambre pour l’encourager dans ses dessins
. Faites-lui un petit baiser quand elle est en train de lire
. Donnez-lui un conseil pour construire sa tour de Lego
. Demandez-lui si elle a besoin de quelque chose quand elle joue à sa dînette
Etc.

Ils manquent de confiance en eux ? 2/2

La confiance en soi, nous sommes beaucoup d’adultes à en manquer… Comment l’inculquer à nos enfants ? En les encourageant, dès le plus jeune âge.

Les féliciter plutôt que les critiquer
On pense plus facilement à critiquer et à relever ce qui ne va chez eux qu’à les encourager : tout autant que vous les grondez quand ils se comportent mal, pensez à les féliciter quand ils sont sages, généreux, gentils, gais, créatifs, habiles, ingénieux, empathiques, serviables…

Les complimenter sur leurs aptitudes
Pensez à avoir un mot gentil quand ils font seuls ce que vous essayez de leur inculquer. Pour complimenter un enfant qui a pris seul sa douche : « Que c’est agréable d’embrasser une petite fille qui sent bon le savon !

Dire à haute voix ce que l’on pense
Votre fille partage ses bonbons avec son petit frère ? Dites « Tu as partagé avec ta sœur, je suis fière de toi ! » au lieu de vous faire la remarque dans votre tête « Tiens cette fois-ci elle a pensé à son petit frère », sans penser à la formuler.

Mettre en valeur leurs actes plutôt que leur personne
Les compliments ont plus d’impacts s’ils sont précis et portent sur les actes plutôt que sur la personne : à « Tu es gentil », préférez « Merci d’avoir descendu la poubelle ! » ; à « Tu dessines bien » optez plutôt pour « J’aime comment tu as dessiné les nuages ! ».

Écrire des mots doux
Laissez un mot sur leur oreiller, dans leur poche, dans leur cartable… pour les féliciter de leur dernière note en dictée, de leur comportement à table, de leur chambre rangée…

Plus d’articles sur la confiance en soi :
La confiance en soi ? Laissez-les faire !

Parcours en trottinette

Attention les petits bolides : on attache son casque, on pose un pied à terre, un autre sur la Trot’ et on serre le guidon… Prêt ? Go !

1. Ce jeu se joue avec des amateurs de trottinette auxquels vous aurez préalablement offert ce permis de conduire à télécharger et à compléter en fonction de leur sagacité !

2. Délimitez un parcours en fonction de votre espace de jeu et du nombre d’adultes encadrants : si vous êtes plusieurs adultes chacun occupera un post-étape sur un parcours qui peut être assez long selon la dextérité des enfants (gardez toujours les enfants dans votre champ de vision) ; si vous êtes seul(e), avancez étape par étape.

3. Déterminez une épreuve pour chaque étape :

1re étape : rouler très doucement et s’arrêter quand l’adulte dit « stop »

2e étape : ne jamais poser le pied par terre

3e étape : rouler en zigzag

4e étape : contourner une suite d’obstacles

5e étape : rouler assis sur sa trottinette

4. Au point de départ, expliquez aux enfants que vous, les adultes, êtes les gendarmes. Vous leur demanderez, à chaque étape du parcours, leur permis de rouler et, en fonction du respect du code de la route, ils se verront ou non ajouter des points ! Chaque étape vaut 1 point, si elle est réussie ce point est validé sur le permis, sinon il est perdu… Pour le récupérer, une seule solution recommencer le parcours !

 

Si tu pouvais changer de prénom tu choisirais quoi ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

 

Un panier lapin pour ramasser les oeufs !

Et hop ! un panier lapin et vos bambins n’en perdront pas une miette.

MATÉRIEL

. une bouteille en plastique type Soda
. une bombe de peinture blanc mat
. un marqueur noir et un feutre rose
. 40 cm de cordelette et de la laine blanche
. une paire de ciseaux, un cuter et une perforatrice

EXPLICATIONS

1. Après avoir soigneusement nettoyé la bouteille, tracez au marqueur noir la silhouette de votre lapin

2. Découpez la silhouette à l’aide d’un cuter et arrondissez la coupe au ciseau c’est plus facile !

3. Faites 3 trous à la perforatrice : 2 sur les cotés pour passer l’anse, et un derrière pour fixer la petite queue pompon

4. Bomber votre pièce à la peinture blanche, de préférence à l’extérieur ou dans un endroit très ventilé

5. Dessinez l’expression du lapin avec votre marqueur et le feutre rose. Vous pouvez improviser : tout est permis !

6. Faites un petit pompon blanc et fixez-le à l’arrière de votre panier

7. Mettez en place les anses, passez de part et d’autre les cordelettes dans les trous puis les fixer-les en faisant un nœud.

Le tour est joué et le lapin affamé…

Et n’oubliez pas de cacher dans le jardin un œuf surprise !

Retrouvez tous les DIY et recettes de Teinbo et Künta, sur leur blog Sokeen !

 

Baskets customisables

Conçues pour agiter la créativité des enfants, les baskets à dessiner Monkies sont livrées avec 7 feutres de toutes les couleurs. Elles se prêtent à tous les délires d’enfants, qui n’ont qu’à effacer pour tout recommencer. Notez que les dessins résistent aux sauts dans les flaques. Ouf !

En vente sur monkies-shoes.com. Modèle Velcro ou lacets, 65 €.

Le + : 3 paires de Mookies ont été gagnées lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Arc-en-ciel, flowers, arabesques… Comment customiseriez-vous les Monkies de vos kids ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

Déco from Australia…

Le credo de Love Mae, marque de déco pour enfants australienne : « Love a little bit more passionately, live a little more recklessly and nurture a little more deeply. » Traduction maison : « Aimez, vivez, et choyez avec intensité ! » En commençant par craquer pour ce set écolo en bambou (lavable au lave-vaisselle) qui réenchante le quotidien.

Coffret bébé « Forest Feast », 34,95 € ; lovemae.fr

Le + : 3 coffrets ont été gagnés lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Quel est le plat préféré de votre kid ? » Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

C’est quoi un enfant trop gâté ? Tu te sens concerné ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

Où trouver les meilleures applis pour les enfants ?

Comment choisir une appli pour ses monstres ? En surfant sur les sites spécialisés qui les testent pour nous…

« Super-Julie »
Autrefois institutrice, Julie s’intéresse désormais aux applis (Apple et Androïd) ludo-éducatives. Ici vous serez bien conseillé : Milk Magazine, My Little Kids, Doolittle, mag Little… c’est elle qui rédige les sélections !
www.super-julie.fr

« La Souris Grise »
Une sélection rigoureuse (Apple et Androïd) et une newsletter bien pratique pour se tenir au courant. À se procurer : le guide papier des meilleures applis pour les enfants 2015 édité par la Souris Grise à acheter en ligne sur le site.
www.souris-grise.fr

« App-enfant »
Très à jour, ce site teste plusieurs applis (Apple et Androïd) chaque semaine. La sélection est large, tant mieux, mais les notes parfois un peu trop généreuses…
www.app-enfant.fr

« Applimini »
L’actualité des jolies applis iPad pour les 0-12 ans : très bonne sélection et toujours une analyse poussée et pertinente. Dommage que le site ne soit pas plus alimenté…
www.applimini.com

« Applikids »
Sélection d’applis gratuites pour iPad et iPhone : à boire et à manger…
www.applikids.fr

Des requins pour le 1er avril !

Préparez vos munitions en famille avec notre modèle de requins pour le 1er avril !

1. Télécharger et imprimer les requins.

2. Les découper puis les couper en 2, comme sur la photo.

3. Les coller sur des pinces à linge.

4. Ranger le tout dans les cartables pour la récré…

Trop barjot ? Nous avons plus classique en magasin, cliquez ici.

Des idées pour mettre de l’humour dans votre tribu ? C’est par ici !

Démonstration en live : cliquez sur l’image !

poisson_avril

 

 

Trouver la colo idéale

Trouver LA colo parfaite, à la fois sympa et sérieuse, originale et professionnelle, pas trop chère et intéressante ? Il est temps de s’y mettre : voici les top sites à explorer !

www.123sejours.com
Portail référence des colonies de vacances, ce site répertorie plus de 10 000 séjours. Idéal pour trouver LA colo sur des thèmes dingo : police scientifique, astronomie et espace, chien de traîneaux, techniques de survie et aventure, escalade et via ferrata, BD et manga, trampoline, cerfs-volants…

www.vivement-les-vacances.com
Un soir, à l’heure de l’apéro, Sophie dit à son mari : « Si c’est la même galère pour toutes les familles, ça vaudrait peut-être le coup de chercher une solution, non ? ». La solution : leur site www.vivement-les-vacances.com qui répertorie plus de 400 sites d’organisateurs avec une sélection faite par des vrais parents…

Et aussi …
www.pep-decouvertes.fr : des projets éducatifs sérieux, une charte de qualité exigeante et également des séjours pour les enfants en situation de handicap.
www.vacances-scientifiques.com : une soixantaine de séjours à thématique scientifique (20 disciplines au choix !) dans le monde entier, dont le Japon, l’Islande et l’Asie Centrale.
www.unosel.org : association qui, depuis 37 ans, sélectionne les meilleurs organisateurs de séjours linguistiques et leur attribue un label de qualité.
www.capjuniors.com : une très bonnes sélection de stages sportifs et de séjours linguistiques de 4 à 25 ans.

Les bonnes questions à poser
. Quel est le projet pédagogique ?
. Comment est composé l’encadrement ?
. Comment est organisé l’hébergement : dortoirs, chambres individuelles, avec son copain(ine), comment se déroule la surveillance la nuit ?
. Qu’est-ce qui est inclu dans le prix du séjour : transport ? activités en option ? faut-il de l’argent de poche ?
. Quelles assurances sont prévues : assistance rapatriement ?
. Comment avoir des nouvelles de son enfant ?
. Que se passe-t-il si son enfant est malade ?

Vos enfants aiment-ils aller en colo  ? Dites-le en commentaire !

L’injustice expliquée aux enfants

« C’est pas juste ! » À l’école ou à la maison, la phrase revient souvent dans la bouche des enfants. Que faire, que dire, dans un monde où tout n’est pas parfait et, donc, où l’injustice est bien là ? Anne-Sophie Chavot Forsans, psychologue clinicienne et psychanalyste, nous livre quelques clés.

Que répondre à un enfant qui s’estime lésé ?
Un enfant s’estime lésé toujours par rapport à quelque chose ou à quelqu’un. Il ne dira jamais de lui-même « ce que je fais n’est pas juste ». Le lieu de toutes les injustices : l’école. Quand une maîtresse punit un enfant alors que ce n’est pas lui le coupable, l’enfant s’estime, à raison, lésé. L’injustice qu’il subit, il la ressent comme le bafouement d’une règle; il estime qu’il n’a pas mérité la punition. L’enfant découvre que les adultes sont faillibles. Le fait de dire « c’est pas juste » permet à l’enfant d’extérioriser sa douleur, une douleur qu’il a du mal à nommer. Il est remarquable de voir que, très souvent, l’enfant qui dit « c’est pas juste » se redresse, le dit d’une voix forte, comme s’il essayait déjà de rétablir une justice. L’expression démontre que l’enfant découvre le monde, qu’il grandit. Forcément, il découvre en même temps que le monde n’est pas parfait et qu’il existe de nombreux grains de sable pour enrayer la machine.

Justement, il y a des grains de sable de différentes tailles…
Bien sûr. Le « c’est pas juste, il a un plus gros morceau de gâteau que moi » ne recouvre pas les mêmes problèmes que le « c’est pas juste, mon copain a eu un accident ». Il y a une sorte d’échelle de Richter des « c’est pas juste ». Et, évidemment, il ne faut pas les traiter de la même manière.

Alors, à l’échelon 1, ou 2, comment gérer l’injustice ?
Que ce soit à l’école ou à la maison, les situations ne manquent pas ! Lorsqu’on le peut et que situation est claire, on peut intervenir. Par exemple, si tous les enfants d’une classe ont reçu des bonbons, sauf le sien, il faut agir. C’est d’ailleurs plutôt à la maîtresse de le faire dans ce cas-là. Mais il ne faut pas se substituer à la justice, ni chercher à tout prix à réparer l’injustice. C’est en effet le premier réflexe que l’on peut avoir, en tant que parents, face à la douleur de son enfant. On voudrait réparer et redonner le sourire. De la part de parents, il faut bien sûr essayer d’être le plus juste possible. Mais il ne s’agit pas de faire croire à l’enfant que le monde est juste, parfait, et qu’il vivra toujours dans un cocon, à l’abri de tout. Les enfants, d’ailleurs, lorsqu’ils jouent établissent des règles et sont les premiers à enfreindre celles-ci, quand ils trichent au jeu des petits chevaux par exemple, et également les premiers à se dire entre eux « c’est pas juste ». Ils ont donc conscience que les règles peuvent être enfreintes. Quand cela vient de la part d’un adulte, ils se rendent compte que leur papa n’est finalement pas un super héros, et que leur maman peut aussi se tromper. Mais, en découvrant cela, ils grandissent. Et puis, les parents, même avec toute la bonne volonté du monde, ne peuvent pas traiter leurs enfants de la même façon. D’abord parce que les enfants n’ont pas le même caractère, ensuite parce qu’ils ne naissent pas au même moment de la vie du couple et, enfin, parce que les demandes des enfants sont également différentes. C’est donc bien une utopie que de vouloir faire régner la justice au sein de la famille. Il y a des différences dont il faut s’accommoder.

Le fait de s’entendre répondre « oui, ce n’est pas juste » est-il libérateur ?
Oui et je dirais même répondre : « Ce n’est pas juste et c’est comme ça. On n’y peut rien. » Mais attention, il faut prendre en compte les situations. À un enfant qui dit « mon grand-père est mort, c’est pas juste », on peut répondre : « C’est la vie. Ton grand-père était âgé, c’est dans la nature des choses. C’est normal que tu sois triste, mais c’est une chose qui devait arriver.» En revanche, c’est plus difficile quand il s’agit de la mort d’un enfant, par exemple.

Que faire, dans ce cas-là ?
Il faut expliquer à l’enfant que la mort d’un enfant n’est pas dans l’ordre des choses. Que c’est quelque chose qui n’aurait pas dû arriver normalement. Que c’est extrêmement rare. Ce qui protégera l’enfant et l’aidera, c’est le caractère exceptionnel de l’accident. C’est déjà arrivé une fois ; il y a donc très peu de risque que ça arrive une autre fois. Cela n’enlève pas l’injustice, mais aide à supporter celle-ci.

Que peut faire un enfant face à l’injustice ?
Quand on a pris conscience que le monde, la vie est injuste, on peut poser sa petite pierre. Ne pas se focaliser sur les injustices. Ne pas dramatiser. Profiter des instants où la vie est juste, prendre conscience de la chance que l’on a lorsque tout va bien. Faire en sorte, à sa petite mesure, que le monde soit plus juste. Trouver des lois plus équitables à l’école, à la maison. Faire bouger un peu sa vie pour établir de nouvelles lois. Par exemple, donner un jouet à ceux qui n’en ont pas. Aider un copain qui a du mal à faire ses devoirs. Parrainer un enfant. Créer des passerelles pour un monde plus juste.

 

 

ITV Sylvie Tordjman : les enfants précoces

Ils seraient environ 200 000 enfants en France, entre 6 et 16 ans, à avoir un quotient intellectuel supérieur à 130, donc considérés comme intellectuellement précoces. Un tiers d’entre eux serait en échec scolaire, alors que les deux autres tiers s’en sortent bien. Ces derniers suivent avec excellence leur scolarité et intègrent avec facilité les meilleures écoles. Ce sont néanmoins des enfants, puis des adolescents qu’il faut suivre de près. Rencontre avec le Pr Sylvie Tordjman.

Qu’est-ce que la précocité intellectuelle ?
Un enfant intellectuellement précoce est un enfant qui a un rythme de développement intellectuel supérieur à celui des enfants de son âge. Il peut en effet réaliser des performances d’enfants qui ont deux, trois, quatre ans de plus que lui. Il comprend et progresse plus rapidement que les autres. C’est une chance pour certains, mais un problème pour d’autres, qui vivent cette différence comme un handicap. En revanche, son évolution émotionnelle, affective et relationnelle correspond généralement à son âge.

Comment la détecte-t-on chez l’enfant ?
Le premier problème lié à ce sujet, c’est le dépistage. Comment imaginer que notre enfant puisse être précoce alors qu’il est turbulent à l’école, agressif avec ses camarades et insolent avec l’institutrice ? Les parents ne comprennent donc pas forcément le malaise de leur enfant. Et les enseignants encore moins, car ils peuvent présenter des troubles du comportement, être asociaux, voire même en échec scolaire.Des troubles incompatibles avec l’image qu’on se fait des surdoués !

Quels sont les premiers symptômes de cette précocité intellectuelle ?
La plupart des signes d’alerte se révèlent à l’école, souvent dès la maternelle ou le primaire. À la maison, les parents repèrent souvent une hypersensibilité, car ce sont des enfants qui posent des questions surprenantes pour leur âge et qui s’intéressent au monde des adultes. Mais cela peut bien se passer, surtout si les parents répondent un minimum à la boulimie intellectuelle de leur enfant.

À l’école, en revanche, l’enfant intellectuellement précoce est souvent dans la lune. Il s’ennuie vite, car il a compris la première fois ce que les autres comprennent au bout de plusieurs explications. Et qui dit ennui dit… deux possibilités. Soit l’enfant décide que, pour sa tranquillité, il ne doit rien laisser transparaître – il s’ampute, en quelque sorte, de sa « surdouance» – et il s’empêche alors d’exploiter son potentiel intellectuel, qu’il peut même aller jusqu’à renier. Soit, face à l’ennui, il essaie de se distraire. Il va alors chahuter, discuter avec les copains, répondre aux enseignants, chercher l’affrontement, entrer en rivalité sur le plan intellectuel, etc. Pour ces différentes raisons, l’enfant précoce n’aime pas vraiment l’école et a peu d’amis. Il est souvent agressif avec ses camarades, très susceptible quant aux reproches des autres et supporte mal ses propres échecs. Il n’accepte pas l’autorité de son professeur, sauf s’il l’admire.

Dans son travail scolaire, il refuse d’appliquer des règles qu’il juge inutiles (souligner les titres en rouge, par exemple) et, victime du syndrome de dyssynchronie, il a souvent une écriture de mauvaise qualité. L’enfant subit en effet un décalage entre son intelligence et sa psychomotricité. Sa main est souvent incapable de suivre le rythme de sa pensée, ce qui lui pose un gros problème à l’école : il a les bonnes réponses, mais ne parvient pas à les écrire ! La dyssynchronie entre intelligence et affectivité est encore plus surprenante. D’un côté, les enfants élaborent des raisonnements brillants, mais, de l’autre, ils ne savent pas gérer leurs émotions, se laissant submerger par des angoisses nocturnes, causes d’insomnies, et réclament plus de câlins qu’un bébé. Ils sont de fait très souvent jugés immatures, ce qui paraît encore une fois en contradiction avec l’image que l’on se fait de la précocité et qui peut donc entraver son repérage.

Que faire lorsqu’on a des doutes sur la précocité de son enfant ?
La seule manière de diagnostiquer avec certitude une précocité intellectuelle est de tester le quotient intellectuel (QI) de l’enfant. Cette évaluation peut se dérouler en milieu hospitalier, à la demande par exemple du psychologue scolaire, ou alors dans le cabinet privé d’un psychologue. Le WISC et les tests analogues permettent d’estimer son QI en confrontant ses résultats aux performances des personnes de son âge. La moyenne est fixée à 100 et l’écart type à 15. On qualifie de « précoces » ceux qui ont un QI avec deux écarts types au-dessus de la moyenne, soit un QI égal ou supérieur à 130.

Vous dites que ces enfants sont parfois fragilisés par leur différence. Quelle prise en charge leur proposer ?
Depuis le rapport Delaubier, en 2002, les choses commencent à bouger. Le rapport propose entre autres une réforme des cycles du collège, qui permet par exemple de faire en deux cycles ce qui habituellement se fait en trois. L’objectif du regroupement ne serait pas de créer des classes élitistes, mais que l’enfant ne soit plus isolé et qu’il se sente moins différent. Aujourd’hui, il existe une petite centaine de collèges privés et trois collèges publics en France qui proposent à ces enfants des programmes pédagogiques adaptés.

Contacts utiles
ANPEIP (Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces)
AFEP (Association française pour les enfants précoces)

ITV Claude Huguenin : lecture, la méthode des Alphas

L’enfant se met naturellement à parler, sans que l’on ait grand-chose à faire, sauf à le féliciter ! Pourquoi en va-t-il autrement de la lecture ? Parce que, à l’inverse du langage oral, apprendre à lire est complexe et nécessite un véritable apprentissage. Pour aider les enfants et éviter les situations d’échec, Mme Claude Huguenin, psychopédagogue, a conçu une méthode de lecture maligne et ludique : La Planète des Alphas. Interview.

Comment vous est venue l’idée de la méthode des Alphas ?
Après des études de psychologie et de pédagogie, je me suis spécialisée dans l’apprentissage du langage écrit, c’est-à-dire dans la lecture et l’écriture. En tant que psychopédagogue, j’ai ainsi travaillé pendant des années avec des enfants qui ont des problèmes pour lire. Je connaissais à peu près toutes les méthodes de lecture, mais aucune ne me semblait vraiment satisfaisante. Au bout d’une dizaine d’années, vers la fin des années 90, j’ai commencé à mettre en place une méthode, en transcrivant notre système alphabétique pour un monde d’enfants.

Comment fonctionne votre méthode ?
Avant de détailler la méthode des Alphas, il faut bien que vous sachiez que, pour apprendre à lire, l’enfant doit comprendre notre système d’écriture.

Qu’entendez-vous par « système d’écriture » ?
Il y a dans le monde deux grands systèmes d’écriture. Le premier représente, à travers un symbole, directement l’objet ou l’idée. C’est ce que l’on appelle les « écritures idéovisuelles » – le chinois, par exemple. L’avantage, c’est que lorsque l’on reconnaît un symbole on a immédiatement accès au sens ; l’inconvénient, c’est qu’il faut en connaître des milliers. C’est le tout premier système d’écriture : dans le chinois ancien, il y avait près de 50 000 symboles ! Ensuite, un autre système d’écriture, plus élaboré, est apparu. L’être humain a cherché à traduire de manière extrêmement fidèle la parole, « en la dessinant » par des signes graphiques. Deux façons de procéder sont utilisées de nos jours. Dans l’une, le symbole représente la syllabe : on parle alors d’écriture syllabique, très présente dans les écritures africaines. Par exemple, si je veux représenter le mot « moto », il me faut un premier symbole pour « mo » et un deuxième pour « to ». Mais si le mot commence par « ma », il en faut un autre. Cela réduit grandement le nombre de symboles par rapport aux écritures idéovisuelles, mais quelques centaines sont tout de même nécessaires.

Et l’autre manière ?
L’autre manière est l’écriture alphabétique, extrêmement ingénieuse et astucieuse, où l’on représente, avec très peu de symboles (26 lettres en français, par exemple), tout le langage oral. L’avantage, c’est qu’il y a très peu de symboles à mémoriser ; l’inconvénient, c’est qu’il faut comprendre comment cela fonctionne.

Comment l’enfant va-t-il procéder ?
Apprendre à parler, pour un enfant, est totalement naturel. Un enfant qui n’a pas de problème va commencer à parler vers un an et demi. C’est génétiquement programmé, il n’y a rien à faire de particulier. Alors que pour l’écriture il va devoir comprendre comment les adultes ont transposé le langage oral.

Comment passe-t-il du langage oral au langage écrit ?
L’enfant a l’impression que la parole est complètement fluide. Il n’a pas conscience que celle-ci peut se traduire en mots (et encore moins en phonèmes). Dans un premier temps, il va devoir comprendre que le langage peut se décomposer oralement en mots, eux-mêmes constitués de phonèmes. Par exemple, si l’on prend le mot « fil », il va, oralement, pouvoir décomposer en /f/, /i/ et /l/. Quand il acquiert cette aptitude, on dit qu’il a la « conscience phonémique » –, c’est-à-dire qu’il a conscience de ces petites unités à l’intérieur du langage oral.

Et dans un second temps ?
Ensuite, l’enfant va comprendre que ces petits symboles – c’est–à-dire nos lettres – représentent ces fameux phonèmes. Si l’on reprend l’exemple de « fil », il va relier la lettre « f » au phonème /f/ du langage oral. Une fois ces étapes acquises, quand il va lire « mur », par exemple, il va donner à chacune des lettres « m », « u » et « r » sa valeur phonétique et prononcer le mot. Mais il lui faudra encore un peu de temps pour que la signification de ce qu’il vient de lire prenne sens. On voit l’enfant qui fait cet exercice dans sa tête : il va prononcer très lentement « m… u… r », on le voit qui réfléchit, et tout d’un coup il va dire : « Ah, oui, un mur pour grimper ! »

Cela semble long et fastidieux !
En effet, pour devenir un lecteur habile, les recherches scientifiques ont démontré que l’enfant devra déchiffrer entre 3 et 15 fois un mot pour que celui-ci soit automatisé. Il est primordial de bien respecter ce processus et de ne pas sauter les étapes en voulant aller trop vite. Il faut respecter la progression et ne pas tout de suite vouloir lui faire comprendre les difficultés orthographiques (comme, par exemple, que le phonème /f/ peut s’écrire aussi « ph »).

Pourtant, cela nous paraît si simple…
En effet, en tant qu’adultes, nous trouvons les lettres très faciles. Mais on ne se rend pas compte à quel point celles-ci sont abstraites et totalement arbitraires. Le phonème /a/ aurait pu s’écrire d’une autre manière que par la lettre « a ». Rien de rationnel ne relie cette dernière au phonème /a/. Si vous prenez l’alphabet arabe, par exemple, les phonèmes sont représentés par des symboles totalement différents.

Expliquez-nous la méthode des Alphas…
J’ai voulu enlever ce côté arbitraire en imaginant un alphabet concret et ludique où l’enfant peut relier le phonème à la lettre de manière logique. On raconte aux enfants une histoire captivante, dont les héros, les Alphas, ont des caractéristiques étonnantes : ils ont à la fois la forme des lettres et une raison d’émettre leur son. De plus, le nom de chaque Alpha commence par la lettre qu’il représente. Par exemple, monsieur O est un personnage tout rond qui adore faire des bulles bien rondes en poussant des « oooh ! » admiratifs. Ou encore, le « f » est une fusée dont le bruit du moteur fait « fff ! » Ainsi, tout en s’amusant, en nouant des relations affectives fortes avec ces personnages sympathiques, les enfants vont rapidement et spontanément avoir le « déclic lecture ».

Votre méthode semble trop ludique pour être scientifique…
Détrompez-vous ! La méthode des Alphas a fait l’objet d’une évaluation scientifique par l’ULB (l’Université libre de Bruxelles), sous l’égide de José Morais, directeur du Laboratoire de psychologie cognitive, et elle est cautionnée par les plus grands scientifiques. Elle a également eu la reconnaissance de l’UNESCO, qui l’a notamment intégrée à divers programmes d’alphabétisation. En France, en Suisse et en Belgique, la méthode a suscité un énorme engouement auprès des enseignants, enseignants spécialisés et orthophonistes. C’est aujourd’hui plus de 40 000 utilisateurs professionnels qui l’utilisent, aussi bien pour l’éveil à la lecture en classe de maternelle que pour l’apprentissage de la lecture en classe de CP, ou encore avec des enfants en difficulté.

Cette méthode, longtemps réservée aux enseignants, est maintenant disponible pour les parents…
Oui, l’idée est d’aider les enfants à avoir le « déclic lecture » pour qu’ils ne se retrouvent pas en situation d’échec. Mais le but n’est surtout pas de se substituer à l’enseignant et d’apprendre à lire à son enfant soi-même. L’objectif est de les initier en douceur à la lecture, en veillant à toujours garder un côté ludique, sans aucune obligation de résultat. Il faut que cela reste un plaisir avant tout !

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L’art de se faire obéir sans punir

Pédopsychiatre, Gilles-Marie Valet est l’auteur de « Se faire obéir sans (forcément) punir ! ». Confronté, au quotidien dans son cabinet, aux enjeux éducatifs liés à l’autorité, son approche, entre laxisme et autoritarisme, se veut à la fois efficace et respectueuse de l’enfant.

Le titre de votre avant-dernier livre Se faire obéir sans (forcément) punir ! ne fait-il pas un peu marketing ? Peut-on réellement se faire obéir sans jamais punir ?
Oui ! Mais ne pas punir ne veut pas dire ne rien faire. Je distingue la punition de la sanction qui consiste à signifier les choses – en permettant à l’enfant de comprendre en quoi son comportement, ses propos ne sont pas adaptés, mais sans chercher à le mortifier. Or, dans la punition, il y a très souvent l’idée qu’il faut que l’enfant paye pour ce qu’il a fait.

Mais expliquer est-il suffisant ?
Non ! Sanctionner, c’est également tirer les conséquences des comportements inappropriés de l’enfant en appliquant des sanctions à caractère pédagogique. La connexion entre bêtise et sanction (réparation, privation ou isolement) doit être évidente : si l’enfant casse un vase, le priver de télé n’a aucun sens. Demandez-lui plutôt de réparer le vase ou d’en racheter un avec son argent de poche. En revanche, le priver de télé parce qu’il ne passe pas assez de temps sur ses devoirs a du sens.

D’accord, mais la réparation n’est pas toujours possible…
C’est alors une réparation symbolique, adaptée à l’acte, où l’enfant qui a fait quelque chose de « mal » a l’opportunité de faire quelque chose de bien. J’insiste sur le fait que la réparation doit être adaptée. C’est ce qui, notamment, différencie la sanction de la punition qui, elle, est appliquée quelle que soit la situation : on donne une fessée ou l’on prive de télé un enfant qui n’obéit pas, qui a de mauvaises notes, ou qui a mal parlé à un adulte…

Est-ce si dramatique de crier ou de donner une fessée ?
Donner une fessée sous le coup de l’émotion, non, il n’y a rien de dramatique. Mais je suis contre la fessée érigée en modèle éducatif. Quant aux cris, il est démontré que l’on n’apaise pas une émotion par la même émotion en plus intense…

Pourtant, on a souvent l’impression que les enfants attendent justement que l’on s’énerve pour cesser leur comportement ?
Ce n’est pas en vous énervant contre un enfant énervé ou en criant sur un enfant qui crie que cela va fonctionner. À court terme, certes, la sidération va stopper net l’enfant, mais à long terme le risque est de basculer dans un système de surenchère, où ce sera à celui qui criera le plus fort…

À l’image de la société actuelle, n’est-ce pas à des résultats instantanés que les parents s’attendent ?
Malheureusement, oui ! Or c’est important de faire comprendre aux parents que l’on éduque un enfant sur le long terme. Et qu’en étant fidèle à certains principes, l’enfant se construit peu à peu pour devenir un adulte responsable. C’est comme de parler doucement quand un enfant crie. Cela ne marchera pas dans l’immédiat, mais, petit à petit, l’enfant va intégrer un autre mode de communication.

Que pensez-vous de mettre les enfants au coin ou de les exclure en les envoyant dans leur chambre ?
Cette sanction, que j’appelle « isolement », est très mal perçue par certains psychologues, car elle n’est pas sans rappeler l’école, quand le maître humiliait l’élève en le mettant au coin devant tous ses camarades. Pour ma part, je n’y suis pas opposé. Dans les situations où la violence des réactions l’emporte – colère, caprice, agitation, pleurs –, la première chose à rechercher est un retour au calme. Une autre manière de faire est de se mettre soi-même hors jeu en quittant la pièce par exemple, ou en faisant autre chose.

Y a-t-il un âge pour sanctionner ?
Tout à fait. Jusqu’à 18 mois-2 ans, l’enfant est dans une phase de son développement où tout n’est qu’expérience. Il ne fait pas de bêtises à proprement parler : s’il met les doigts dans la prise, ce n’est pas pour vous embêter, c’est juste parce qu’il voit 2 trous et 2 doigts qui font la même taille ! C’est important de lui dire, fermement mais sans crier : « NON, c’est interdit », mais cela n’a aucun sens de le punir et encore moins de lui donner une tape sur les mains. Utiliser la tape comme outil éducatif laisse entendre qu’on a le droit de taper pour de bonnes raisons. Plus tard, l’enfant pourrait se demander : « Pourquoi moi, Arthur, je ne pourrais pas donner un coup de poing à mon petit frère pour lui faire comprendre qu’il ne faut pas qu’il touche à mes jouets ? » La tape est d’autant plus délétère qu’elle s’inscrit dans un mode relationnel où faire un peu mal participe de la relation.

Le petit enfant ne fait donc jamais exprès de nous embêter ?
Non ! En revanche, certains de ses comportements auront pour seul but de solliciter votre attention. Mais c’est alors différent d’une bêtise, même si le parent peut le vivre comme tel.

On parle de « sanction », mais qu’en est-il des interdits ? Faut-il aussi tout expliquer ou peut-on se contenter de dire « NON », tout simplement – ce que les parents ont de plus en plus de mal à faire et à tenir ?
Ce « non », catégorique et ferme, est indispensable. Je crois que le souci vient d’interprétations erronées des paroles de Dolto. On a mélangé « négocier » et « expliquer ». Or, avec un enfant, on ne négocie pas. Mais s’il y a un « non », il y a forcément un « oui », s’il y a une limite, c’est qu’à l’intérieur des limites il y a tout ce qui est possible. Si l’on ne montre à l’enfant que ce qui est interdit, c’est très frustrant pour lui, et il aura du mal à ne pas transgresser la règle. Mais si on lui explique également ce qui est autorisé, cela lui sera plus facile de respecter les limites : « Tu ne peux pas faire de trottinette sur la route, c’est dangereux à cause des voitures, mais au parc tu pourras faire un grand tour ! »

Mais n’est-ce pas important de préparer les enfants à la frustration ?
Ce qui me semble encore une fois être efficace, c’est l’association du « non » avec le « oui ». On ne peut pas vivre QUE dans la frustration, même adulte ! Celle-ci devient acceptable si l’on sait qu’à un certain moment il y aura une compensation. L’éducation réussie est celle qui permet à l’enfant de développer sa tolérance à la frustration, c’est-à-dire sa capacité à différer le plaisir.

Pourquoi certains parents ont tant de mal aujourd’hui à avoir de l’autorité sur leurs enfants ?
Nombre de parents ont la crainte que leurs enfants ne les aiment plus. Et ce phénomène parasite l’éducation. Les parents ont du mal à résister aux « tu es méchante », « je ne t’aime plus », etc., ce qui les empêche d’exercer leur autorité naturelle. Une crainte totalement injustifiée, car on voit bien – notamment avec les enfants maltraités – que, quoi qu’il arrive, l’enfant reste viscéralement attaché à ses parents.

Où vous situez-vous ? Du côté des « laxistes » ou des « autoritaires » ?
Je dirais entre les deux ! Il y a 2 écueils à éviter : d’un côté, celui de ne pas arriver à exercer son autorité par crainte de perdre l’amour de ses enfants. De l’autre, le risque d’une dynamique négative, où parent et enfant sont en permanence dans le conflit : plus le parent sanctionne plus l’enfant transgresse, et plus il transgresse plus le parent sanctionne…

Catch me if you can

Attrapez une lampe de poche et éteignez toutes les lumières…

1. Tirez au sort pour savoir qui sera le maître du jeu et donnez-lui la lampe de poche.

2. Le maître du jeu éclaire de sa lampe un endroit de la pièce (le plancher, un meuble, un mur, une chaise…).

3. Celui qui attrape le halo en premier a gagné ! et devient maître du jeu à son tour.

Précautions d’usage : sortir tous les bibelots précieux et prévenir les voisins du dessous…

Ça a donné quoi chez vous ? Racontez-nous en laissant un commentaire !

Le bonheur est au sol…

Qu’ils soient empilés ou éparpillés, les matelas de la marque espagnole Nobodinoz sont à croquer ! Losanges, rayures, écailles ou zigzags colorés : impossible de choisir parmi tous les imprimés. Allez, hop ! je les prends tous.

Matelas Nobodinoz, 57 €. En vente sur www.smallable.com.

Le + : 4 édredons Nobodinoz offerts par Smallable ont été gagnés lors d’un précédent jeu-concours Bubble. La question posée était :« Quel est votre look préféré dans le dernier Smallable Magazine « Printemps 2015 » ? ». Pour les curieux, découvrez les chouettes réponses dans les commentaires ci-dessous. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

C’est plus facile d’être une fille ou un garçon selon toi ?

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

Masque et cours géométrie

Faites-en des experts en géométrie grâce à ce tuto de masque à faire soi-même et à télécharger ici.
En suivant pas à pas le mode d’emploi, ils acquerront, mine de rien, de vraies notions de géométrie !
Merci à Déclic et des Trucs pour ce petit cours ludique.

 

Concept store WOMB

Impossible de le rater : le nouveau concept-store dont parle le tout-Paris n’a pas lésiné sur les volumes. Sa devanture immense et métallique à l’esprit industriel annonce la couleur. Au rez-de-chaussée, le coin shopping Puéri. À l’étage, celui des parents, avec les ateliers de yoga, de remise en forme et de sophrologie. Au sous-sol, la Déco. Et sur le Net, un e-shop et un blog. Retenez son nom : WOMB.

WOMB : 93, rue Réaumur, 75002 Paris. Tél. : 01 42 36 06 77 ; www.wombconcept.com.

Le + : 3 ateliers Womb ont été gagnés lors d’un précédent jeu-concours Bubble. Guettez tous nos jeux concours en vous abonnant à notre newsletter !

« Il ne s’agit pas d’abandonner l’enfant à lui-même pour qu’il fasse ce qu’il veut

Retrouvez d’autres citations sur la page Facebook de Bubble !

Le tout premier Bubble Event !

Dimanche 8 mars 2015 avait lieu le tout 1er Bubble Event pour le lancement du nouveau site Bubble et de son application disponible gratuitement sur Google Play et l’App Store.

Pour tout vous dire, on aurait aimé vous avoir tous avec nous pour profiter des supers ateliers de nos partenaires : Gymboree, Koko Cabane, Déclic et des Trucs, Happy Families, du buffet design de Sonia et Olivier, et de la bonne humeur générale apportée par tous les enfants présents.

C’est partie remise : plein d’autre Bubble Event sont en préparation… Autant d’occasions de vous rencontrer très vite !

En attendant, et après avoir vu les photos de cette belle journée, continuez votre visite sur le site pour découvrir nos Bubble concepts :

10 min de kif par jour : nos mini jeux joyeux pour mettre sur pause la course effrénée « métro-boulot-marmots-dodo »

Pillow- Blabla : le nouveau rituel du soir, des questions pas bêtes pour papoter sur l’oreiller

Toutes nos astuces pour communiquer et désamorçer les crises avec les outils de la parentalité positive.

Et pour suivre ce qui s’est dit autour du Bubble Event sur les réseaux sociaux, c’est avec le #BubbleEvent !

Photos : ©Milena Perdriel

Faites du bruiiiit !

Favoriser les jeux dans la fratrie, même avec les plus petits, une bonne idée pour commencer à tisser des liens.

1. Il vous faut un bébé et son grand-frère ou sa grande-sœur.

2. Choisissez bien votre moment : il faut que les deux enfants soient disposés à jouer, reposés et souriants.

3. Allongez bébé sur le dos et demandez à son ainé de s’assoir à ses côtés.

4. Dites le nom d’un animal, le grand doit l’imiter. Attention ! sans crier trop fort pour ne pas effrayer le petit.

5. Encouragez les variantes de sons et les modulations de voix et faites remarquer au grand les effets qu’il produit sur le petit : « Regarde, il sourit quand tu fais le loup », « On dirait qu’il n’aime pas trop le bruit du poussin»…

6. Quand l’un des deux en a marre on s’arrête en expliquant à l’autre pourquoi. Et si c’est vous qui vous lassez avant-eux (on a le droit !), expliquez-le aux deux.

Idée Bonus : après les animaux passez aux véhicules à moteurs, puis aux instruments de musique, puis…

Ça a donné quoi chez vous ? Racontez-nous en laissant un commentaire !

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