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Mémo N°10 – Choisir ses combats

À vouloir se battre sur tous les fronts on ne remporte aucune bataille. Mieux vaut quelques citadelles bien défendues, qu’une défaite généralisée…

Incroyable vidéo : le regard des enfants sur le handicap

Ce film inattendu de l’association Noémi veut faire changer le regard de la société sur les personnes handicapées. Pari réussi. Et s’il suffisait de prendre exemple sur les enfants ?

 

Mémo N° 11 – Prendre des cours de langue

Apprendre à parler sans blesser, à accueillir les sentiments, à ne pas juger l’enfant mais son comportement… Limitons les affrontements épuisants en communiquant autrement !

Pour apprendre à parler anglais en famille, découvrez :
L’anglais avec Pili Pop
Un chouette jeu pour apprendre l’anglais 

 

Ils se tiennent mal à table ?

Il met ses coudes sur la table, mange la bouche ouverte, s’essuie sur son pull et se lève au moindre prétexte. Et tous les soirs, vous répétez : lève tes coudes, ferme ta bouche, mets ta serviette, ne mange pas avec tes doigts, reste à table… Quelques astuces d’artistes pour changer la scène.

Éviter de répéter : afficher !
Les règles d’un « bon repas en famille » doivent être connues de tous. Pour éviter les oublis : affichez-les dans la cuisine ou la salle à manger ! Notre petit coup de pouce : affichez nos bonnes manières à table.

Devenir modèle
Parents : soyez les répliques animées des dessins affichés. Plus de coudes sur les tables, plus de téléphone pendant le repas. Mères et pères exemplaires !

Varier le ton
Malgré vos messages visuels, les repas ressemblent toujours à Guernica? Gardez le cap, variez le ton ! Comme Cyrano, vous pourriez dire bien des choses en somme. Par exemple, tenez :
. Pointilliste (en un mot) :  « Les coudes », « La bouche », « Les doigts ». Beaucoup plus efficace que l’impératif accusateur !
. Romantique (exprimez haut et fort vos sentiments) : « Voir le fond d’un gosier me coupe l’appétit. Je m’attends à manger avec des êtres civilisés. »

Agir
Rien n’y fait, vos enfants ne sont sensibles à aucun de vos efforts artistiques ? Dites-leur (s’ils sont suffisamment grands) qu’au prochain repas vous appliquerez les conséquences directes de leur comportement : « Dîner avec une petite fille qui se tient mal à table, ce n’est vraiment pas agréable. Demain tu mangeras seule avant ou après les autres…»

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Mange ton assiette !
Rédigez ensemble les règles de famille
Conseil pour organiser un « conseil de famille »
Pique-niquer avec son bento ! 

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Ateliers Faber & Mazlish : apprendre le langage des enfants

En 1996, après des études de médecine, Sophie Benkemoun part en famille vivre aux États-Unis. À l’école de ses enfants, elle découvre, lors d’une séance proposée par la psychologue scolaire, les ateliers d’Adele Faber et Elaine Mazlish, mondialement reconnues comme expertes dans la communication parents/enfants. En 2006, elle décide « d’importer » le concept en France et crée le site Web « L’Atelier des Parents ». Convaincue, elle n’a de cesse depuis d’organiser des conférences, d’animer des ateliers pour les parents et de dispenser des formations à destination des enseignants et des animateurs. Interview.

Comment définir la « méthode » Faber et Mazlish ?
Comme le disait le Dr H. Ginott, psychologue pour enfants et psychothérapeute, il s’agit « d’apprendre un nouveau langage ». La méthode Faber et Mazlich peut être comparée à une boîte à outils pour améliorer la communication et l’interaction entre parents et enfants. Mais attention : ces outils ne portent pas sur le fond de l’éducation. Nous n’avons ni la prétention ni la légitimité de dire aux parents comment éduquer leurs enfants. Chaque famille a ses codes, ses valeurs, ses références. Autant de modèles d’éducation sur lesquels nous ne portons aucun jugement.

N’y a-t-il pas, néanmoins, des postulats éducatifs ?
Si, bien sûr. Nous sommes contre la fessée, les punitions, les sarcasmes, les humiliations, l’autoritarisme… contre tout ce qui blesse et sape l’estime de soi. Le respect n’est pas une question d’âge. Un enfant a droit au respect, au même titre qu’un adulte. Ce qui ne veut pas dire que nous prônions le laxisme. Loin de nous l’idée de l’enfant roi ! Les parents sont responsables de l’éducation de leurs enfants et doivent savoir poser un cadre, des limites, avec des règles précises et des non « non négociables ». Mais là où notre méthode diffère, c’est dans la manière dont le cadre va être posé et appliqué. Pour que l’enfant reste acteur de sa vie, pour qu’il apprenne à se responsabiliser et à devenir autonome, nous expliquons qu’il doit être coauteur de ces règles établies et avoir une certaine marge de liberté à l’intérieur même de ce cadre. Prenons un exemple concret. Votre fils est autorisé à aller voir ses copains après l’école, deux fois par semaine. Vous allez alors décider ensemble du cadre : les heures à respecter, les moyens pour se déplacer, les activités autorisées, etc. Mais laisser certaines décisions à votre enfant : choisir ses amis, les jours dans la semaine, etc.

Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de ce qui est abordé pendant les ateliers ?
L’un des outils (appelés « habiletés ») importants, c’est d’apprendre à écouter et à accueillir les émotions de l’enfant. Car, si « tous les comportements ne sont pas acceptables », comme l’expliquait H. Ginott, en revanche « tous les sentiments sont légitimes ». Un grand frère a le droit de ne pas aimer sa petite sœur, de l’exprimer verbalement, et il a besoin d’être entendu sans être jugé. Mais il n’a pas à passer à l’acte en tapant sa sœur, par exemple. Savoir entendre les émotions de l’enfant aidera celui-ci à se soulager et à sortir du ressenti purement émotionnel pour entamer une réflexion et trouver des solutions. Et c’est d’ailleurs un autre point que nous enseignons aux parents : celui de laisser le temps à l’enfant de trouver lui-même des idées. De nos jours, de nombreux parents se sentent obligés d’être des « distributeurs » de solutions, de trouver une réponse à toutes les interrogations de leurs enfants, ayant peur que le vide n’angoisse leur progéniture (l’une des raisons pour lesquelles, au passage, certains jeunes, à l’adolescence, sont incapables d’être autonomes…). Alors que ces moments en suspens sont au contraire nécessaires à l’enfant pour mener sa propre réflexion.

Quel est l’âge des enfants concernés ?
Tous les âges sont concernés, même les adultes ! Il n’est pas rare que des participants m’expliquent que les outils que je leur donne leur servent également dans leur relation avec leurs conjoints. Quand on apprend à ne pas juger la personne, mais uniquement ses actes ou son comportement, à rester factuel, à ne pas blesser, à préserver l’estime de l’autre, cela peut s’appliquer à toutes les relations humaines. Même si l’idéal est de commencer très tôt, je suis convaincue qu’une prise de conscience n’arrive jamais trop tard, que « tout se joue avant la mort » et non pas « avant 6 ans », comme le dit le titre d’un célèbre livre sur l’éducation ! Néanmoins, pour coller au mieux à la réalité des enfants, j’ai mis en place des ateliers plus spécifiques pour les parents d’adolescents et, bientôt, pour les parents d’enfants de 0 à 3 ans.

Comment se déroulent les ateliers ?
Je précise que les ateliers sont à destination des parents et non pas des enfants ! Ils sont limités à 10 personnes au maximum, se décomposent en plusieurs thèmes* et se déroulent soit au travers de 7 séances, soit en journées complètes. Trois temps forts rythment ces rencontres qui s’appuient sur un manuel illustré où les outils sont mis en scène au travers de bandes dessinées (les Américains ont l’avantage d’être très pragmatiques !). Une première phase concerne « la prise de conscience » de la façon dont on parle et dont on se comporte avec les enfants ; la deuxième est consacrée à l’apprentissage des outils, et la dernière, à des exercices pratiques, sous forme de jeux de rôles, pour s’entraîner. Reste ensuite à les mettre en pratique à la maison et… à en débattre à la réunion suivante !
* Voici les 6 thèmes abordés dans l’atelier « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent » : L’accueil des sentiments – Susciter la coopération – Remplacer la punition – Encourager l’autonomie – L’estime de soi – Aider les enfants à cesser de jouer des rôles.

La méthode est-elle infaillible ? N’y a-t-il pas des parents, ou des enfants, totalement réfractaires ?
Participer à des ateliers Faber et Mazlich est souvent l’occasion d’une remise en question. Et celle-ci est plus ou moins forte, selon les personnes. Les thèmes abordés font écho parfois à l’éducation que certains parents ont eux-mêmes reçue et dont ils ont souffert. Et certains auront alors besoin de se réparer avant de pouvoir continuer l’atelier. Pour ce qui est de l’infaillibilité de la méthode du côté des enfants, je reprendrais les mots de H. Ginott : « un enfant qui se sent bien est un enfant qui se comporte bien ». Et je préciserai que le but n’est pas de rendre ses enfants souriants 24h/24 ! Cela n’existe pas. L’accueil des sentiments n’empêche pas la frustration qu’un enfant ressent, par exemple, lorsqu’il n’y a plus de gâteau. Quand j’interdis à mon aîné d’avoir un scooter après lui avoir exposé mes raisons, et que c’est un non « non négociable », cela ne lui évitera pas la douleur de la frustration. Mais accueillir ses émotions sans reproche l’aidera, à la longue, à mieux les gérer.

Depuis que l’association a été créée en France, combien de parents ont participé à des ateliers ?
En parallèle avec les ateliers pour les parents, j’anime également des formations pour devenir animateur. Depuis 7 ans, plus de 300 personnes ont suivi ce module et organisent à leur tour des ateliers. À nous tous, je pense que nous avons permis à quelque 15 000 parents de participer à un atelier Faber et Mazlich.

Comment faites-vous connaître cette méthode autour de vous ?
Je donne beaucoup de conférences. Dans les écoles auprès des parents d’élèves, dans les CAF, auprès d’associations de parents, de conseils généraux, de centres sociaux. Et le bouche à oreille fonctionne aussi très bien : de nombreux parents ayant participé à un atelier partagent avec enthousiasme leur expérience auprès de leurs amis.

L’Éducation nationale s’intéresse-t-elle au sujet ?
À la demande de nombreux enseignants, Adele Faber et Elaine Mazlich ont adapté leurs théories à l’enseignement. Leur ouvrage Parler pour que les enfants apprennent à la maison et à l’école donne ainsi des exemples concrets aux enseignants pour appliquer leur méthode en milieu scolaire. De mon côté, au travers de conférences dans les écoles, que celles-ci soient privées ou publiques, je fais la connaissance de nombreux instituteurs et professeurs qui ensuite viennent me voir pour approfondir le sujet. J’ai ainsi mis en place une formation de 3 jours à destination des enseignants (de la maternelle au lycée), que l’on peut faire financer par un organisme de formation. L’idéal serait, bien sûr, la création d’un module en amont, lors de la formation des enseignants…

Pratique
L’Atelier des parents proposent 2 ateliers : l’un, général, s’intitule « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent », et l’autre, sur la fratrie « Enfants sans jalousie ni rivalité ». Il faut compter moins de 200 € au total pour les 7 séances.

Te souviens-tu de ton plus gros fou rire ? Raconte-moi…

Et les vôtres, ils ont dit quoi ? Laissez-nous la réponse dans un commentaire…

Goûter à glisser dans leur cartable

Du chocolat noir, au lait ou blanc, et des fruits secs. Pour le goûter, glissez dans leurs cartables ces délicieux mendiants. Une idée hyper fastoche du joli blog culinaire de Virginie Cipolla, Gelato Al Limon !

INGRÉDIENTS (pour 9 grands mendiants)

200 g de chocolat noir (ou au lait, ou blanc)
Des fruits secs : noisettes, noix, pignons, raisins secs, cranberries, graines de courge…

RECETTE

1. Faire fondre le chocolat au bain-marie.

2. Déposer à la cuillère des petits cercles de chocolat sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

3. Déposer des fruits secs dessus.

4. Laisser prendre au frigo quelques heures.

 

« La façon dont nous parlons à nos enfants devient leur petite voix intérieure »

Retrouvez d’autres citations sur la page Facebook de Bubble !

« Comment prouver à quelqu’un qu’on l’aime »

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Découvrez aussi :
http://preproduction.bubblemag.fr/petits-mots-doux-a-disposition/

Un rituel-oiseau pour s’endormir

Tous les soirs, au moment de se coucher, habituez votre enfant à replier délicatement les ailes de l’oiseau avant de les redéployer au réveil… Une création de Marine qui imagine de très beaux ateliers pour les enfants du nom de Papier Œil.

MATÉRIEL

– des feuilles de couleurs de 160g minimum (pratique, les pochettes d’assortiments de couleurs)
– 2 mini-attaches parisiennes
– un crayon à papier + une gomme + des ciseaux + de la colle + un bout de ficelle + du scotch

EXPLICATIONS

1. Dessinez les formes de l’oiseau : un corps de 20 cm de long et 8 ailes de 16 cm de long. Gabarits à télécharger ici.

2. De chaque côté du corps de l’oiseau, et en haut de chacune des ailes, faites une petite croix au cutter pour former de petits trous à un 1 ou 2 cm du bord du papier.

3. Passez d’abord l’attache parisienne dans le trou du corps, puis à travers les ailes (4 par attache).

4. Au dos, au niveau de la tête, scotchez une boucle de ficelle pour vous permettre de suspendre votre oiseau.

5. Décorez : collez un bec et un œil, puis composez un beau plumage multicolore.

 

10 défis apprivoise-risques

Faut-il faire prendre des risques à nos enfants ? Non, si cela les met en danger. Oui, si ils sont maîtrisés : petit 1, cela a pour vertu de les entraîner en toute sécurité, petit 2, de leur donner confiance en eux. Explications d’Élodie Le Gall, notre psychologue, par ici.

En attendant voici notre « DIY des risques » : des bâtonnets colorés, à piocher selon l’âge (jaune pour les 2-4 ans, rouge pour les 5/7 ans, bleu pour les 8-10 ans), sur lesquels un petit défi est proposé à l’enfant. Des idées ? Voici celles imaginées par les mamans de la rédaction :

2-4 ans
Verse-toi un verre d’eau avec une petite carafe
Marche sur toute la longueur d’un banc public (en me donnant la main)
Descend tout doucement les escaliers avec les mains sur la tête

5-7 ans
Découpe une banane en rondelles
Rentre seul dans la boulangerie pour acheter le pain (je t’attends dehors)
Monte les escaliers dos aux marches

8-10 ans
Prépare un des dîners de la semaine
Traverse le grenier dans le noir
Fais la route de l’école les yeux bandés (je te tiens par les épaules)

 

Des œufs de Pâques pas comme les autres…

Voici en vidéo, le mode d’emploi pour remplir des œufs de petits mots rigolos ! Une idée à retrouver sur le site www.thepopcase.com

Par ici, la version en photo et là le panier lapin pour tout récolter !

Top 5 des lits superposés

Enfants inséparables, lit supplémentaire pour les copains, mètres carrés inextensibles, chambre-dortoir pour les vacances… les excuses ne manquent pas pour craquer sur un lit superposé. Synonymes de gloussements, de batailles d’oreillers et de bavardages nocturnes, cette invention est l’un des meubles cultes de notre enfance. Petite sélection.

1- FLEXA : le plus customisable
Pirate, chevalier, cirque : à eux de choisir le thème et à vous de tout ranger…

2- LAURETTE : le plus vintage
Intemporel avec ses formes insolites, on se le transmet de générations en générations.

3- AMPM : le plus plébiscité
Pratique, il se dédouble si besoin, et peut accueillir dans son tiroir (en option) un 3e larron.

4- MATHY BY BOLD : le plus « famille nombreuse »
Lit triple pour grimpeurs expérimentés : Am, stram, gram, pic et pic et colégram !

5- PERLUDI : le plus déjanté
Disponible en 9 couleurs, dont l’orange, il a l’avantage d’être bas : plus facile pour embrasser l’aîné !

 

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