Psycho
Elle s’est disputée avec sa meilleure amie et voilà les pleurs qui arrivent et ses joues qui s’inondent. Croyant bien faire, vous débordez d’imagination pour lui faire oublier l’incident et sécher ses larmes. Et si, au contraire, il fallait la laisser pleurer ?
Pleurer aurait en effet une fonction libératoire. Ne vous êtes-vous jamais sentie mieux après avoir pleuré ? Certaines émotions comme la peur, la tristesse, la douleur entraînant la libération d’hormones du stress, l’hypothalamus (siège des émotions) déclencherait alors larmes et sanglots afin d’évacuer ces molécules.
La prochaine fois que votre enfant pleure essayez plutôt :
. de le prendre dans vos bras
. de ne pas minimiser la situation par des « Ce n’est pas grave », « Tout va bien », « Ce n’est rien »… mais plutôt de mettre des mots « constats » sur ses émotions : « Tu as eu peur du chien », « Tu es en colère parce que ta sœur a pris ton jouet », « Tu es triste parce que tu as perdu ton doudou », « Tu as mal parce que tu es tombée »…
. de patienter le temps que les larmes s’apaisent d’elles-mêmes.
Les enfants ont souvent simplement besoin que leurs émotions soient prises en compte sans forcément qu’on les rassure par des mots-promesses ( « Pour te consoler on va aller acheter une glace ») ou que l’on trouve une solution.
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