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Psycho

    7 trucs pour arrêter de râler sur ses enfants

    Un soir, exténuée par sa journée entre les bouchons, les clients exigeants, le bazar de la maison et les enfants grincheux, Christine Lewicki réalise qu’elle n’a pas cessée de se plaindre. Elle se lance alors un challenge : arrêter de râler pendant 21 jours consécutifs. Un blog et 2 mois plus tard, le défi est relevé ! Mais arrêter de râler, c’est aussi arrêter de pester contre ses enfants. Maman de 3 filles, Christine a donc dû trouver des astuces pour s’y tenir et communiquer autrement.

    1. Respirer et parler tout bas
    La première chose à faire est de respirer ! Prenez 3 grandes inspirations par le nez et expirez par la bouche. Cela vous permettra de vous calmer un peu. Puis parlez-lui tout bas. Si vous criez vous aussi, vous ne ferez qu’empirer les choses. En parlant assez bas, votre enfant sera obligé de se calmer pour pouvoir entendre ce que vous dites. J’ai vu une maîtresse (dans l’école Steiner de mes enfants) faire cela dans une classe de 20 enfants (!) et c’est magique.

    2. S’asseoir par terre
    Ce conseil m’a été donné par la directrice de l’école de mes enfants. Elle me disait : «quand tu as le plus envie de fuir ton enfant, cela veut dire qu’il faut que tu le prennes dans tes bras ». Alors je laisse tout tomber, je m’assoie par terre et je lui demande s’il a envie d’un câlin. Mon expérience est qu’au bout de 5 minutes tout rentre dans l’ordre. Le réservoir affectif de mon enfant est rempli et il arrête de chercher à attirer mon attention…

    3. Allez faire une pause de 2 minutes…
    Souvent, dans les moments de crise, on a tendance à réagir sous la pression. On m’a conseillé – j’ai essayé et ça marche ! – de me retirer dans une autre pièce pendant 2 minutes. Cela me donne suffisamment de temps pour prendre du recul et choisir la façon dont je veux gérer la situation. Souvent, on crie parce que l’on se retrouve face à notre propre peur de ne pas être un bon parent. On est perdu, on doute de notre éducation, et, du coup, on réagit d’une manière disproportionnée.

    4. Chanter
    Quand je sens la pression monter et que j’approche de la goutte qui va faire déborder le vase, j’ai plusieurs fois commencé à chanter ! En général les enfants sont surpris, et cela me permet de me ventiler sans crier sur eux.
     
    5. Faire « le miroir »
    Quand mon enfant tape du pied parce qu’il veut un bonbon « tout de suite ! » et qu’il répète son envie sans fin, il m’arrive moi aussi d’avoir envie de crier… J’opte alors pour le « jeu du miroir » qui consiste à refléter son attitude pour lui montrer que je prends en compte sa frustration. Je tape du pied et lui dis : « tu veux un bonbon tout de suite. Tu n’en as rien à faire que ce soit bientôt le dîner, tu veux un bonbon tout de suite…». Le fait de se sentir entendu satisfait une grande partie de son envie et lui permet alors de lâcher prise.

    6. S’il pouvait, il pourrait…
    Quand j’ai envie de crier parce qu’il ne range pas sa chambre par exemple, je prends du recul et je replace ma confiance en lui. Je me dis : s’il pouvait, il pourrait… En général, mon enfant a envie de me faire plaisir et de bien faire, alors, qu’est-ce qui l’en empêche ? Peut-être que sa chambre est vraiment trop en bazar et qu’il se sent complètement dépassé. J’essaie alors de trouver avec lui un accord pour que nous la fassions ensemble (il range ce qui est par terre et je l’aide avec son bureau). Ou bien, il peut arriver qu’il n’obéisse pas parce qu’il n’a pas compris quelque chose (il bloque sur un passage de sa partition de piano et se décourage), ou parce que, selon lui, il a déjà trop à faire. Je l’aide alors à organiser ses tâches pour que tout soit faisable.

    7. Le test de la barrière
    Quand le comportement de mon enfant dépasse les limites, je me remémore le conseil de ma maman : les enfants ont besoin de se sentir en sécurité et de savoir que nous sommes capables de poser un cadre solide autour d’eux pour les protéger de ce monde qu’ils ne maîtrisent pas. Un peu comme une barrière de balcon qui protège et empêche de tomber dans le vide. Régulièrement, mon enfant va venir tester si la barrière est solide. À moi de lui prouver que c’est le cas. Si je crie et m’énerve, je crée l’effet inverse et fais naître chez lui un sentiment d’angoisse et de peur. Donc je pose fermement mais doucement les limites sans décrocher de mon cadre.

    PORTRAIT

    Christine Lewicki a travaillé pendant 10 ans dans les ressources humaines avant de devenir coach d’entreprise. Elle vit à Los Angeles où elle a découvert la psychologie positive et l’impact réel que peut avoir sur notre quotidien une façon différente d’appréhender les choses.
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